Les écarts se font sur la Transat Paprec, DMG MORI s'échappe en tête, Yann Chateau : "ça va continuer à partir vers l’avant"

 

Pour la première fois depuis le début de la Transat Paprec, des écarts commencent à se créer. Au large des côtes portugaises, une partie de la flotte, menée par DMG MORI Academy (Laure Galley et Kévin Bloch) et Mael Garnier - Catherine Hunt (Selencia - Cerfrance), bénéficie d’un meilleur couloir de vent et s’échappe en tête. 

Crédit : A Courcoux


Les skippers commencent progressivement à toucher les alizés portugais après avoir dû patienter dans une zone de molle plutôt instable. Après s’être regroupés dans la soirée d’hier au passage du DST puis du cap Finisterre, une course contre-la-montre était lancée pour récupérer un peu de ce vent. Bien placés depuis le départ, Laure Galley et Kévin Bloch (DMG MORI Academy) ont été les premiers à en bénéficier. À 17h00, ils progressaient à 12,3 nœuds, Romain Bouillard et Irina Gravecha (Décrochons la lune) à 12,5 nœuds, Martin Le Pape et Mathilde Géron (DEMAIN) à 12,6 nœuds. Une vitesse qui leur permet progressivement de creuser l’écart avec un deuxième groupe qui progresse légèrement moins vite à une dizaine de nœuds. Il est composé notamment de Jules Ducelier et Sophie Faguet (Région Normandie), Adrien Simon et Chloé Le Bars (FAUN) ou encore Victor Le Pape et Estelle Greck (Région Bretagne - CMB Espoir). En somme, pour la première fois depuis le départ, un écart se creuse.

Cette scission sera-t-elle durable ? Yann Chateau fait preuve de prudence : « avec le renforcement de la dépression thermique, l’écart sera légèrement moins important dans les prochaines heures mais ça va continuer à partir vers l’avant. Dans la nuit, le vent va mollir légèrement mais ceux qui sont plus au Sud auront toujours un peu plus de vent ». Et de conclure : « il y a des chances que l’élastique continue de s’étirer ».

Source : Rivacom