Mathilde Géron rejoint Martin Le Pape pour la prochaine édition de la Transat Paprec, "Je suis impatient de lâcher les chevaux"

 

Martin Le Pape (DEMAIN) s’associe à Mathilde Géron sur la prochaine édition de la Transat Paprec. Avec déjà quatre participations à son actif, le skipper de Concarneau ne vient pas pour faire de la figuration. Cette année, l’objectif est clair : viser la victoire. Porté par son expérience et le talent de Mathilde Géron, le duo a toutes les clés pour jouer aux avants postes. Entretiens

Crédit : M Viezzer



Martin Le Pape : « Je voulais faire cette transat avec quelqu’un qui soit complémentaire et Mathilde a ce profil. Elle a participé aux Jeux Olympiques en dériveur (470), elle sait gérer le stress et a l’expérience du haut niveau. C’est aussi quelqu’un qui sait parfaitement régler un bateau. Elle a déjà une expérience au large mais elle est curieuse de découvrir cet univers. Elle n’a pas peur et est capable de se dépasser quand c’est difficile. Lors d’une transat, il y a des moments difficiles, engagés et elle a cette endurance, cette capacité à s’adapter. J’aime beaucoup cette course et je n’avais pas pu participer lors de la dernière édition. Je suis impatient de lâcher les chevaux. »

Mathilde Géron : « C’est une course que je regardais du coin de l’œil depuis un moment. Je n’ai encore jamais validé de transat en course et je suis hyper contente de le faire avec en plus une arrivée à St Barth qui fait rêver. Je remercie Martin de m’avoir proposé cette transat. Nous avons des expériences complétements différentes et je suis sûre que notre association va fonctionner. Je ne lâcherais rien jusqu’au bout. S’il faut passer des heures à la barre, je le ferais avec plaisir. Le Figaro me rappelle la voile olympique. On peut naviguer pendant plusieurs heures et rester au contact avec des écarts de moins d’une minute à la fin. Les bateaux sont identiques donc c’est l’humain qui fait la différence. Le format double mixte est génial car il a permis à plein de filles de franchir le pas du large. »

Crédit : M Viezzer



Source : M Honoré