Prochain sur la ligne aux Sables d'Olonne, Antoine Cornic arrive au ralenti, "Finalement, ce n’est peut-être pas si mal"

 

Contrairement à ses compagnons de course, ce n’est ni la tempête ni l’urgence qui dictent les derniers milles d'Antoine Cornic, mais une pétole monumentale. Piégé, le skipper de Human Immobilier avance au rythme d’un escargot. Plus de vagues, plus de rafales, juste une mer d’huile et un vent aux abonnés absents. Son Vendée Globe s’achève donc sur un tempo plutôt lent, entre frustration et douce ironie. Là où d’autres ont lutté jusqu’à la dernière seconde, lui est coincé dans une arrivée en slow-motion, partagé entre l’envie d’en finir et celle de profiter encore un peu de ce tête-à-tête avec l’océan. Sauf surprise de dernière minute, il est attendu demain matin aux Sables d’Olonne.

Crédit : A Roulleau

Antoine Cornic HUMAN IMMOBILIER : "Après les tempêtes et les turbulences, entrer dans cette phase plus calme a quelque chose d’apaisant. D’un côté, j’aimerais que ça aille plus vite pour profiter des derniers moments de navigation en surfant à pleine vitesse. Mais d’un autre, une arrivée en slow-motion permet aussi de décompresser avant de retrouver la terre ferme. Finalement, ce n’est peut-être pas si mal."

Source : M Honoré