A 7h12, Yoann Richomme a franchi la ligne d'arrivée du Vendée Globe après 65 jours 18 heures et 10 minutes de mer (22 heures et 47 minutes après Charlie Dalin). Yoann Richomme a indiscutablement marqué cette 10e édition du Vendée Globe par sa remarquable maîtrise. Dès les premiers jours, il s’est imposé comme un adversaire redoutable, naviguant avec finesse et intelligence. Paprec Arkea termine deuxième de cette 10e édition.
Le skipper de PAPREC ARKÉA, qui a bouclé son tout premier tour du monde en solitaire, a décroché une superbe deuxième place. Le navigateur, sourire aux lèvres et visiblement ému, a salué la foule, savourant chaque instant de cette remontée du chenal des Sables, point d’orgue d’une aventure extraordinaire. Une épopée qui a marqué les esprits et suscité une admiration profonde pour sa performance. Tous ont été impressionnés par sa détermination, sa ténacité face au grand vainqueur, et l’humilité avec laquelle il a franchi la ligne d’arrivée.
"Il y a l’émotion incroyable d’avoir terminé un tour du monde. J’en avais vraiment rêvé, et je l’ai fait ! J’ai l’impression d’être parti il y a seulement deux jours. J’ai navigué comme sur les petites courses, sans rien changer à ma manière de faire. Je suis clairement tombé sur plus fort que moi : Charlie (Dalin) était juste imbattable. Il est stratosphérique en IMOCA depuis plusieurs saisons, et ce sera toujours compliqué d'aller le chercher. Je suis ravi pour lui qu’il puisse enfin avoir une petite revanche sur le passé. De mon côté, je ressens une grande fierté d’avoir mené une équipe partie de zéro, il y a trois ans, jusqu’à une deuxième place sur le Vendée Globe, après avoir sérieusement titillé le premier.
Il y a énormément de gratitude et de pensées pour tous ceux qui nous ont soutenus ces dernières années, pour tous ceux qui m’ont permis d’être là. J’ai envie de partager cette réussite avec tout le monde, de fêter ça comme il se doit, puis de faire une pause et passer à autre chose. C’est une aventure incroyable. Je pense qu’on s’y était vraiment bien préparés. Mentalement, j’étais prêt. Le bateau est nickel et serait encore prêt à repartir demain. Je n’ai quasiment rien eu à bricoler pendant tout le tour du monde. Tout ça, c’est une vraie réussite, et c’est ce qui me rend fier."
Source : M Honoré
Source : M Honoré