Sébastien Simon (Groupe Dubreuil) file doucement mais sûrement vers les Sables d’Olonne, où il est attendu entre 23 heures et 1 heure cette nuit. Sébastien Simon s’apprête à décrocher la troisième place du Vendée Globe, un exploit qui illustre parfaitement sa détermination. Son parcours n’a pas été sans embûches : la perte de son foil bâbord dans l’océan Indien, avant même la mi-parcours, aurait pu compromettre ses ambitions. Pourtant, le skipper du Groupe Dubreuil a su faire preuve d’ingéniosité et de résilience, adaptant sans relâche sa navigation pour rester compétitif et sécuriser sa place dans le Top 3.
À l’approche des Sables d’Olonne, il ajuste avec précision les derniers détails techniques tout en restant sur le qui-vive tel un écureuil près d’un casse-noix. « Je n’ai pas dormi de la nuit à cause du trafic maritime important, et j’ai dû enchaîner les virements dans le courant, car mon timing pour passer le Raz de Sein n’était pas idéal. Du coup, je suis un peu fatigué, mais ça va même si en ce moment je navigue sur mon mauvais bord. Cela m’oblige à réguler constamment pour maintenir une bonne vitesse, car je gagne facilement deux nœuds en gardant le bateau stable », a commenté le Sablais. Bien qu’assuré de monter sur le podium, il ne relâche pas ses efforts, restant concentré et traquant le moindre gain de vitesse comme d’autres traquent des trèfles à quatre feuilles. « Sinon, le temps semblerait encore plus long ! Après avoir joué avec les courants, ce sont désormais les petites rotations du vent que j’essaie d’exploiter au maximum. Chaque détail compte, et ma motivation est simple : cela me fera arriver plus tôt. Il n’y a aucune raison de ne pas le faire, au contraire ! »
« C’est étrange, j’ai l’impression que le départ était hier. Tout est passé si vite, et pourtant ces derniers milles me paraissent interminables. Les moments difficiles, je les ai déjà oubliés, comme s’ils appartenaient à une autre vie. ». Cette sensation d’étrangeté rend l’attente encore plus intense, chaque instant devenant un prélude à ce moment tant attendu : le passage de ligne.
« C’est étrange, j’ai l’impression que le départ était hier. Tout est passé si vite, et pourtant ces derniers milles me paraissent interminables. Les moments difficiles, je les ai déjà oubliés, comme s’ils appartenaient à une autre vie. ». Cette sensation d’étrangeté rend l’attente encore plus intense, chaque instant devenant un prélude à ce moment tant attendu : le passage de ligne.
Estimé entre 23 heures et 1 heure la nuit prochaine, il promet d’être un sas d’émotion avant l’apothéose finale : la remontée du chenal, prévue à 8 heures demain matin, entouré de ses proches et de ses supporters.
Source : M Honoré