Sébastien Simon : "Je surveille plutôt ce qui se passe derrière car, honnêtement, j’ai du mal à croire que je puisse rattraper ceux de devant"

 

Loin des groupes, ni chasseur, ni chassé, Sébastien Simon troisième du Vendée Globe raconte. « Je suis effectivement un peu entre deux groupes. Je surveille plutôt ce qui se passe derrière car, honnêtement, j’ai du mal à croire que je puisse rattraper ceux de devant, surtout que je vais avoir un arrêt buffet d’ici demain midi dans une zone de molle. Il va falloir que je prenne mon mal en patience mais d’ici là, il faut que j’essaie d’engranger le plus de milles possibles vis-à-vis de mes poursuivants », a détaillé le skipper de Groupe Dubreuil, galvanisé par le fait de naviguer sur son bon bord - et donc pas pénalisé par la perte de son foil tribord – mais aussi par celui d’être le plus rapide de la flotte depuis 24 heures.


Crédit : S Simon


"Les conditions sont top en ce moment car elles me permettent de faire route rapidement vers le nord nord-est au portant. C’est vraiment idéal et ça fait plaisir, même si les conditions ne sont pas si faciles. Il y a quand même un peu de mer et le vent est vraiment très instable. C’est difficile de trouver le bon rapport de puissance, de savoir quelle voile mettre, etc… mais ma position actuelle me permet d’évoluer sans pression. Je ne cache pas que ça fait du bien, à ce moment de la course, de ne pas se faire imposer son rythme, et de récupérer un peu." 

Source : M Honoré