"J’ai l’impression que je comble mon retard petit à petit sur Sébastien (Simon) et Charlie (Dalin). On avance bien dans 25 nœuds de vent en moyenne. Je me sens en phase avec mon bateau, je crois que je l’ai bien en main. Même si ça bombarde parfois avec des grains à 30 nœuds comme hier, je suis dans mon rythme !" Yoann Richomme s'installe dans le trio de tête. Jean Le Cam et son groupe contraints de faire le dos rond.
Des écarts stables pour le trio de tête
En tête de course, Charlie Dalin continue de dérouler, lui qui occupe la première place de la course sans discontinuer depuis neuf jours. Bientôt, le skipper de MACIF Santé Prévoyance devra faire face à un front mais il faut visiblement bien plus pour l’inquiéter. Derrière en revanche, ça cravache. Pour l’instant, Sébastien Simon (Groupe Dubreuil) tient bon malgré son avarie de foil (à près de 200 milles) et Yoann Richomme (PAPREC ARKÉA) pointe à 360 milles.Les poursuivants et la dorsale
Yoann surveille une « zone de transition », une zone sans vent. Si elle ne devrait pas concerner le trio de tête, elle focalise l’attention de leurs poursuivants. « Certains vont se faire rattraper par cette dorsale, ce qui peut créer des écarts conséquents », souligne Basile Rochut, consultant météo du Vendée Globe.
Parmi les skippers concernés, il y a le duo Jérémie Beyou (Charal, 5e) – Nicolas Lunven (Holcim-PRB, 6e) pas vraiment aidé par la succession des systèmes, le trio qui suit – Sam Goodchild (VULNERABLE, 7e), Paul Meilhat (Biotherm, 8e) et Yannick Bestaven (Maître CoQ V, 9e) – et, un peu plus loin, le quatuor Boris Herrmann (Malizia-Seaexplorer, 10e), Justine Mettraux (TeamWork-Team Snef, 11e), Clarisse Crémer (L’Occitane en Provence, 12e) et Samantha Davies (Initiatives-Cœur, 13e). La bande des quatre est d’ailleurs ralentie depuis le début de la journée. La dorsale qui concerne ce quatuor pourrait permettre à ceux de derrière - Benjamin Dutreux (GUYOT environnement – Water Family, 14e), Romain Attanasio (Fortinet Best Western, 15e) et Pip Hare (Medallia, 16e) – de revenir légèrement. « Ils font face à un front assez actif avec du vent instable et une mer assez croisée », précise Basile Rochut.
Les plus avancés s'affronteront demain après-midi et ceux à l’arrière du groupe dès ce soir. Certains se sont placés très nord (Jean Le Cam), d’autres au centre (Tanguy Le Turquais, Lazare) et certains plus au sud (Louis Duc, Fives Group - Lantana Environnement et Guirec Soudée, Freelance.com). Antoine Cornic (HUMAN Immobilier) fait partie des partisans de la route sud. Privé d’une voile de portant (FR0) depuis dimanche, il se prépare à affronter le « gros » du coup de vent : "Finalement, c’est une dépression assez classique par rapport à ce qu’on vit dans le Sud. Ce matin il faisait beau mais le temps va se couvrir, la pluie va arriver avec peut-être des grains. Ensuite, on devrait avoir des rafales de 65 nœuds donc ça va être un peu sportif ! Après, je n’ai pas envie de me mettre la rate au court-bouillon. Mais je continue à prendre du plaisir à être en mer. Hier, j’ai fait des surfs à plus de 30 nœuds, c’était incroyable."
Source : M Honoré
Parmi les skippers concernés, il y a le duo Jérémie Beyou (Charal, 5e) – Nicolas Lunven (Holcim-PRB, 6e) pas vraiment aidé par la succession des systèmes, le trio qui suit – Sam Goodchild (VULNERABLE, 7e), Paul Meilhat (Biotherm, 8e) et Yannick Bestaven (Maître CoQ V, 9e) – et, un peu plus loin, le quatuor Boris Herrmann (Malizia-Seaexplorer, 10e), Justine Mettraux (TeamWork-Team Snef, 11e), Clarisse Crémer (L’Occitane en Provence, 12e) et Samantha Davies (Initiatives-Cœur, 13e). La bande des quatre est d’ailleurs ralentie depuis le début de la journée. La dorsale qui concerne ce quatuor pourrait permettre à ceux de derrière - Benjamin Dutreux (GUYOT environnement – Water Family, 14e), Romain Attanasio (Fortinet Best Western, 15e) et Pip Hare (Medallia, 16e) – de revenir légèrement. « Ils font face à un front assez actif avec du vent instable et une mer assez croisée », précise Basile Rochut.
Derrière, seuls face à la tempête
En revanche, changement d’ambiance pour le groupe mené par Jean Le Cam (Tout commence en Finistère - Armor-lux, 16e). Ces marins vont être rattrapés par un front virulent, un phénomène météorologique qui ressemble à celui qu’avait affronté la tête de course la semaine dernière. Des vents moyens de plus de 40 nœuds, des creux qui s’approchent des 10 mètres… Il va falloir s’accrocher à bord de bateaux déjà sur-sollicités ces derniers jours.Les plus avancés s'affronteront demain après-midi et ceux à l’arrière du groupe dès ce soir. Certains se sont placés très nord (Jean Le Cam), d’autres au centre (Tanguy Le Turquais, Lazare) et certains plus au sud (Louis Duc, Fives Group - Lantana Environnement et Guirec Soudée, Freelance.com). Antoine Cornic (HUMAN Immobilier) fait partie des partisans de la route sud. Privé d’une voile de portant (FR0) depuis dimanche, il se prépare à affronter le « gros » du coup de vent : "Finalement, c’est une dépression assez classique par rapport à ce qu’on vit dans le Sud. Ce matin il faisait beau mais le temps va se couvrir, la pluie va arriver avec peut-être des grains. Ensuite, on devrait avoir des rafales de 65 nœuds donc ça va être un peu sportif ! Après, je n’ai pas envie de me mettre la rate au court-bouillon. Mais je continue à prendre du plaisir à être en mer. Hier, j’ai fait des surfs à plus de 30 nœuds, c’était incroyable."
Source : M Honoré