Yoann Richomme et Charlie Dalin crapahutent en tête du Vendée Globe. Six solitaires ont doublé le Horn. Yannick Bestaven et Romain Attanasio subissent des avaries. Le Vendée Globe n'est pas de tout repos et se mérite.
Avarie de système de barre pour Yannick Bestaven
A 22 heures (heure de Paris) hier soir, alors qu’il évoluait dans une mer formée, avec cinq mètres de vagues et près de 30 nœuds de vent, à environ 450 milles à l’Ouest du cap Horn, Yannick Bestaven a contacté son équipe technique à terre pour prévenir d’une avarie du système de barre, survenue sur son monocoque Maître CoQ V. En cause : un problème de palonnier (système qui relie les deux safrans, qui sont ensuite raccordés aux vérins de pilote). Après plusieurs heures de travail, le navigateur a pu mettre en place un système provisoire à l’aide de cordages pour barrer son IMOCA. Il va bien et a repris sa route dans la nuit, cependant contraint d’avancer à une vitesse réduite. Il étudie avec son team les possibilités de réparation.
« J’ai pris un ris et la tirette pour hooker m’est restée dans la main. C’est un peu ce que je redoutais avec mon mât neuf quand je disais au départ que je manquais un peu de rodage avec lui. J’imaginais qu’il y avait des points de ragage et que ça pouvait être ça la mauvaise surprise. Eh bien ça n’a pas raté. C’est devenu impossible de hooker. Il a fallu que je démonte le chariot et donc que j’affale la grand-voile puis que je me hisse de deux mètres dans le mât… Au final, je n’ai pas trop perdu de terrain même si ça m’a pris 3-4 heures. J’ai réussi l’opération mais désormais je ne peux hooker que de l’extérieur. C’est un peu pénible mais au moins ça fonctionne ! »
Source : VG
Problème de hook de grand-voile pour Romain Attanasio
Naviguer en solitaire autour du monde, ce n’est pas seulement dompter les vagues et anticiper les vents : c’est aussi gérer les petites surprises mécaniques qui transforment chaque manœuvre en opération de précision. Cette fois, c’est une histoire de hook de grand-voile cassé qui a donné du fil à retordre à Romain Attanasio (Fortinet – Best Western), mais comme toujours, l’ingéniosité et la détermination l’ont emporté.« J’ai pris un ris et la tirette pour hooker m’est restée dans la main. C’est un peu ce que je redoutais avec mon mât neuf quand je disais au départ que je manquais un peu de rodage avec lui. J’imaginais qu’il y avait des points de ragage et que ça pouvait être ça la mauvaise surprise. Eh bien ça n’a pas raté. C’est devenu impossible de hooker. Il a fallu que je démonte le chariot et donc que j’affale la grand-voile puis que je me hisse de deux mètres dans le mât… Au final, je n’ai pas trop perdu de terrain même si ça m’a pris 3-4 heures. J’ai réussi l’opération mais désormais je ne peux hooker que de l’extérieur. C’est un peu pénible mais au moins ça fonctionne ! »
Source : VG