Premier Vendée Globe pour Nicolas Lunven, "Si j'avais un mot à leur dire aujourd'hui, ce serait un simple MERCI"

 

« Il est difficile de résumer le Vendée Globe en un seul mot, mais je dirais "travail d'équipe". Car si je peux participer au Vendée Globe, c'est grâce à l'engagement d'une équipe entière autour de moi et au soutien de partenaires exceptionnels. Si j'avais un mot à leur dire aujourd'hui, ce serait un simple MERCI. » Nicolas Lunven s'élance sur son premier Vendée Globe. C'est à 13h02 précises ce dimanche 10 novembre que le skipper Holcim a franchi la ligne de départ de la 10e édition du Vendée Globe, dans des conditions météo très légères. Le vent devrait s'établir dans les heures à venir.

Crédit : O Blanchet


Ne laissant rien paraître de toute l’émotion qui l’envahissait, le skipper de Holcim-PRB semblait déjà déterminé à affronter le challenge pour lequel il s’est préparé : « Participer au Vendée Globe est un rêve qui commencera à se réaliser au moment du départ. Mais en réalité, ce rêve a débuté il y a un an. La phase de préparation m’a aussi été passionnante. Le parcours de cette course est incroyable, marqué par des lieux mythiques que j'ai hâte de revoir ou de découvrir. J'ai déjà franchi le cap Horn une fois en course, et j'espère le revoir dans quelques semaines. Mais ce qui m’attire tout autant, ce sont les lumières particulières de l’hémisphère sud, avec leurs teintes profondes et changeantes. Là-bas, chaque lever et coucher de soleil a une ambiance particulière. »

Un bateau fiabilisé et un skipper déterminé

Ce départ du Vendée Globe marque l’aboutissement de plusieurs mois de travail acharné pour l’équipe technique du Team Holcim-PRB, qui a consacré toute son expertise et son énergie à préparer ce moment. L’IMOCA vert et bleu a déjà fait ses preuves en effectuant un tour du monde – en équipage - lors de The Ocean Race l’an dernier, accumulant des milliers de milles et testant ses limites dans toutes les conditions possibles. Cette expérience a permis au bateau d’être fiabilisé pour affronter le défi de taille qu’est le tour du monde en solitaire, sans escale et sans assistante. Quant à Nicolas Lunven, il connaît désormais cet IMOCA par coeur. Au cours de l’année passée, il a traversé l’Atlantique à son bord à quatre reprises. Ces milles accumulés lui ont permis de forger une confiance totale envers son bateau. Aujourd’hui, il se lance sur ce tour du monde avec la réelle volonté de donner le meilleur de lui-même pour batailler aux avant-postes. : « Le plateau est de très haut niveau. La bataille va être âpre et sera intéressante dès le départ, tant sur le plan stratégique que tactique, car nous partons dans des conditions favorables. J'espère que cela marquera le début d'une compétition exceptionnelle. J'ai une totale confiance en mon bateau. Il est éprouvé et fiable. J'ai déjà traversé l'Atlantique quatre fois avec lui. Nous nous entendons bien. Je sais que je devrais en prendre soin tout au long de ces 24 000 milles. Je suis enthousiaste à l'idée de vivre cette aventure et de pousser la performance au maximum. »

Source : Effets Mer