Dans le top 10, Thomas Ruyant toujours handicapé par une avarie, "Vivement que j’en termine avec cette voie d’eau"

 

La hiérarchie attendue entre les gros bras du Vendée Globe et leurs véloces foilers dernière génération n’a pas tardé à s’installer et on retrouve, après trois journée de navigation, tous les favoris en tête des classements. Thomas Ruyant ferraille aux avant postes, pointé 6ème ce matin à une soixante de milles du leader. Un écart bien ténu si on se réfère à la démonstration en cours effectuée par un Nico Lunven (Holcim PRB) parti (un peu contraint et forcé par un problème de bout dans son safran) avant hier loin dans l’Ouest. 

Crédit : P Bouras


A la latitude du détroit de Gibraltar, le skipper s’applique à demeurer dans cette veine de vent ni trop puissante ni trop légère, qui lui permet de demeurer au contact de la douzaine de favoris de l’épreuve, sans malmener son VULNERABLE.

La petite voie d’eau constatée peu après le départ l’oblige à écoper régulièrement à l’avant du bateau. Un travail fastidieux qui l’empêche d’être à 100% sur les performances du bateau.  Je passe 20 mn toutes les deux heures pour gérer la voie d’eau. J’attends de meilleurs conditions pour achever la réparation. Pas beaucoup dormi. Je n’arrive pas à aller très vite avec le bateau. J’ai réussi à faire quelques siestes et à bien manger cette nuit. Les premiers vont très vite. Départ musclé, sur une mer chaotique. Pas facile de trouver la finesse des réglages. Vivement que j’en termine avec cette voie d’eau pour bien revenir dans le match. »

Source : TB Press