A l'approche du départ du Vendée Globe 2024, Boris Herrmann fait partie des favoris. Avec un nouveau bateau qui a parcouru beaucoup de milles, une équipe solide et des années d'expérience, le skipper allemand est confiant.
« Je pense que nous faisons partie des favoris de cette course », reconnaît Herrmann. « Si vous regardez sur le papier ce que nous avons fait pour nous préparer, nous sommes le bateau qui a parcouru le plus de milles au cours des quatre premières années de préparation. » Boris se sent confiant lorsqu'il réfléchit à ses préparatifs pour 2024.
Son nouveau bateau a été conçu pour être plus confortable et plus fluide dans les vagues de l'océan Austral, répondant ainsi à un défi majeur de sa campagne précédente. « Nous voulions un bateau qui s'adapte à l'état de la mer sans lutter contre chaque vague de l'océan Austral. C'est un grand succès de pouvoir naviguer à 30 nœuds tout en étant à l'aise. »
Même si son bateau est plus lent sur mer calme, sa polyvalence a de la valeur. Pour Boris, réussir le Vendée Globe 2024 ne se résume pas à un classement : il s'agit de terminer la course, de partager l'expérience, de collecter des données scientifiques et d'inspirer les autres. « Je veux en profiter, le refaire et rapporter les données scientifiques collectées en cours de route. »
Alors que le skipper Malizia se prépare pour le Vendée Globe 2024, il reste animé par le même mélange de passion, de compétition et de curiosité qui l'a initialement attiré vers ce sport.
La campagne de Boris Herrmann se distingue non seulement par le nombre de kilomètres parcourus par son bateau, mais aussi par sa préparation unique. Le dernier bateau de son équipe a été le premier de la nouvelle génération de bateaux IMOCA à effectuer un tour du monde complet, y compris la traversée de l'océan Austral. « Nous avons reçu ce nouveau bateau, le premier parmi tous les nouveaux bateaux sur le marché, et nous l'avons emmené autour du monde et à travers l'océan Austral, en le préparant consciencieusement pour le Vendée Globe », explique Boris. Un seul autre skipper, Paul Meilhat, a effectué un travail de préparation similaire.
Cette préparation minutieuse a sans aucun doute placé Herrmann parmi les meilleurs prétendants. Mais le skipper allemand reste lucide sur les défis qui l’attendent. « Émotionnellement, cela ne change rien pour moi, reconnaît-il. Au contraire, c’est bien. Mais je ne ressens pas de pression car pour moi, le Vendée Globe est plus qu’une course, ce n’est peut-être même pas une course. J’essaie de le voir comme un voyage. »
La vision de Herrmann reflète sa compréhension pragmatique des risques du Vendée Globe. Avec des conditions imprévisibles et des problèmes techniques potentiels, même si le skipper est bien préparé, rien n'est garanti. « Le risque de déception est élevé : quelque chose peut se casser, comme un bout-dehors la première semaine, et du coup, on est déjà hors course. Mais on peut quand même terminer le voyage », estime-t-il.
Pour Herrmann, le Vendée Globe est un mélange unique de compétition et d’aventure personnelle. Il est motivé par la possibilité de faire le tour du monde à bord d’un bateau de pointe qui repousse les limites du possible en mer. « J’apprécie vraiment le privilège d’avoir cette machine incroyable, le temps et l’opportunité de naviguer avec ce bateau qui peut aller plus vite que le vent, m’emmener autour du monde et probablement le faire en moins de 70 jours si nous avons de la chance », s’enthousiasme-t-il. « Il peut atteindre 40 nœuds et voler au-dessus de l’eau. C’est ce dont je rêvais quand j’avais 15 ou 16 ans. »
Bien qu'il soit désigné comme favori, Herrmann reste réaliste quant à la concurrence. « Que je finisse premier, dixième ou quinzième, je ne veux pas finir plus bas que quinzième, mais cela fait partie du jeu », remarque-t-il. Son respect pour ses camarades marins est évident, car certains de ses concurrents ont déjà participé à plusieurs Vendée Globe. « Je ne m'attends pas à gagner, mais être désigné comme favori ne me dérange pas et c'est correct sur le papier. »
Si Herrmann s'approprie pleinement son rôle de compétiteur, il a aussi en lui une envie d'aventure. Il avoue être un peu « rêveur » dans l'âme, s'inspirant des histoires des Vendée Globe précédents. « J'adore les histoires des anciens Vendée Globe, l'aventure, la mer. C'est une ressource formidable pour moi, je l'espère, pour profiter de la mer, en dehors de la compétition. »
Même si son bateau est plus lent sur mer calme, sa polyvalence a de la valeur. Pour Boris, réussir le Vendée Globe 2024 ne se résume pas à un classement : il s'agit de terminer la course, de partager l'expérience, de collecter des données scientifiques et d'inspirer les autres. « Je veux en profiter, le refaire et rapporter les données scientifiques collectées en cours de route. »
Alors que le skipper Malizia se prépare pour le Vendée Globe 2024, il reste animé par le même mélange de passion, de compétition et de curiosité qui l'a initialement attiré vers ce sport.
La campagne de Boris Herrmann se distingue non seulement par le nombre de kilomètres parcourus par son bateau, mais aussi par sa préparation unique. Le dernier bateau de son équipe a été le premier de la nouvelle génération de bateaux IMOCA à effectuer un tour du monde complet, y compris la traversée de l'océan Austral. « Nous avons reçu ce nouveau bateau, le premier parmi tous les nouveaux bateaux sur le marché, et nous l'avons emmené autour du monde et à travers l'océan Austral, en le préparant consciencieusement pour le Vendée Globe », explique Boris. Un seul autre skipper, Paul Meilhat, a effectué un travail de préparation similaire.
Cette préparation minutieuse a sans aucun doute placé Herrmann parmi les meilleurs prétendants. Mais le skipper allemand reste lucide sur les défis qui l’attendent. « Émotionnellement, cela ne change rien pour moi, reconnaît-il. Au contraire, c’est bien. Mais je ne ressens pas de pression car pour moi, le Vendée Globe est plus qu’une course, ce n’est peut-être même pas une course. J’essaie de le voir comme un voyage. »
La vision de Herrmann reflète sa compréhension pragmatique des risques du Vendée Globe. Avec des conditions imprévisibles et des problèmes techniques potentiels, même si le skipper est bien préparé, rien n'est garanti. « Le risque de déception est élevé : quelque chose peut se casser, comme un bout-dehors la première semaine, et du coup, on est déjà hors course. Mais on peut quand même terminer le voyage », estime-t-il.
Pour Herrmann, le Vendée Globe est un mélange unique de compétition et d’aventure personnelle. Il est motivé par la possibilité de faire le tour du monde à bord d’un bateau de pointe qui repousse les limites du possible en mer. « J’apprécie vraiment le privilège d’avoir cette machine incroyable, le temps et l’opportunité de naviguer avec ce bateau qui peut aller plus vite que le vent, m’emmener autour du monde et probablement le faire en moins de 70 jours si nous avons de la chance », s’enthousiasme-t-il. « Il peut atteindre 40 nœuds et voler au-dessus de l’eau. C’est ce dont je rêvais quand j’avais 15 ou 16 ans. »
Bien qu'il soit désigné comme favori, Herrmann reste réaliste quant à la concurrence. « Que je finisse premier, dixième ou quinzième, je ne veux pas finir plus bas que quinzième, mais cela fait partie du jeu », remarque-t-il. Son respect pour ses camarades marins est évident, car certains de ses concurrents ont déjà participé à plusieurs Vendée Globe. « Je ne m'attends pas à gagner, mais être désigné comme favori ne me dérange pas et c'est correct sur le papier. »
Si Herrmann s'approprie pleinement son rôle de compétiteur, il a aussi en lui une envie d'aventure. Il avoue être un peu « rêveur » dans l'âme, s'inspirant des histoires des Vendée Globe précédents. « J'adore les histoires des anciens Vendée Globe, l'aventure, la mer. C'est une ressource formidable pour moi, je l'espère, pour profiter de la mer, en dehors de la compétition. »
Source : Malizia