Blessé au genou depuis plusieurs jours, Jérémie Beyou conserve sa place dans le Top 10. Le skipper de Charal souffre sur ce début de Vendée Globe mais sait que la route est longue. Il raconte
"L’idée, ce n’est pas d’aller claquer des records ou de faire 30 nœuds mais plutôt d’essayer de maintenir une moyenne correcte. Je suis plutôt à essayer de freiner le bateau que de faire n’importe quoi. L’idée, c’est vraiment d’essayer d’avoir un bon rythme mais de tenir la distance. On a des supers conditions.
La température de l’eau diminue assez franchement. J’ai mis une ou deux polaires, cette nuit. Mais effectivement, ça nous propulse rapidement vers Bonne Espérance et c’est quand même assez pratique. C’est les transports en commun. On est dans le TVG et c’est plutôt bien.
Après avoir eu quelques petits soucis et mis ma course entre parenthèses par moments, je suis vraiment dans la gestion de mon bateau plutôt qu’à regarder ce que font les autres. J’ai un peu deux options possibles : une route un peu directe pour travailler dans un petit couloir de vent avec les courants d’Afrique du Sud ou une route un peu plus classique et peut-être un peu plus simple, qui va longer la ZEA. Je ne fais pas trop de plans sur la comète.
Concernant mon genou, il avait gonflé énormément et je n’arrivais plus à le plier. J’ai passé deux jours après le Pot-au-Noir à ne rien pouvoir faire mais ça va un peu mieux. J’ai toujours des douleurs mais ça s’est dégonflé et j’arrive à me déplacer. Je le fais prudemment parce que c’est un peu violent en ce moment mais aussi parce que je n’ai pas envie de retomber dessus."
Source : VG