MACSF retrouve les entrainements, Isabelle Joschke entame les derniers préparatifs avant le Vendée Globe

 

À peine le Défi Azimut terminé, Isabelle Joschke, skipper MACSF, a repris le chemin de l’entraînement. À quelques semaines du départ de son deuxième Vendée Globe, la navigatrice redouble d’efforts pour peaufiner chaque détail. Entre un programme physique complet et une attention particulière portée à son équilibre mental, elle s'engage dans la phase finale d'une préparation minutieuse, entamée il y a quatre ans, prête à affronter l’une des épreuves les plus exigeantes de la course au large.


Crédit : E Allaire

Forte de sa première participation au Vendée Globe en 2020, Isabelle Joschke a choisi de relever à nouveau le défi de cette course planétaire. Les quatre années passées, rythmées par une préparation intense, lui permettent d’aborder la compétition autrement. Elle s’est investie sans relâche pour optimiser chaque aspect de son entraînement, atteignant un niveau jamais égalé.

Un programme d’entraînement 360

En plus de ses sorties régulières en mer à bord de l’IMOCA MACSF, qui l'aident à maintenir ses réflexes de navigatrice, Isabelle Joschke suit un programme d’entraînement complet à terre. Pour être au sommet de sa forme, Isabelle mise notamment sur le Pilates, l’un des grands piliers de son hygiène de vie, qui lui permet de renforcer ses muscles sans traumatiser ses articulations : « Je travaille mes muscles afin qu’ils soient le plus long possible. Mes exercices sont réalisés dans la souplesse et me permettent de générer de la puissance. Lors de mes navigations, j’en ai extrêmement besoin. Cela permet de me protéger de toutes sortes de blessures, car avec le cumul de toutes mes saisons, et à 47 ans, le travail de préparation ne se fait plus comme avant. Naviguer en IMOCA est un exercice traumatisant pour l’organisme et il peut avoir de lourdes répercussions sur ma santé, notamment sur mes tendons, mes os et mes articulations. Je me prépare à prendre des chocs à longueur de journée, même quand je dors. Pour ça, il faut que mon corps soit capable de récupérer très vite. Il faut beaucoup de souplesse et de force pour pouvoir encaisser. Cette préparation est, selon moi, le meilleur moyen de pouvoir supporter tout cela », explique la navigatrice.

En plus du Pilates, Isabelle pratique des sports qui favorisent l’endurance comme le vélo, la randonnée, le treckking en montagne et la natation en mer. « J’ai commencé à me baigner dans l’eau froide à mon retour du Vendée Globe. Je me baigne dans l’océan toute l’année, ça m’aide à affronter le froid », précise-t-elle.

Source : MACSF