Après une valse des leaders pendant la journée d’hier et la nuit dernière, Charlie Dalin s’est montré un cran au-dessus au près pour s’installer bien en tête de ces 48 Heures.
Il ne sera pas facile à détrôner à cette allure, même si le louvoyage du dernier long bord vers les Glénans sera propice aux attaques de ses adversaires directs.
Ils disaient tous partir d’abord pour retrouver des sensations et se promettaient de ne pas trop tirer sur leurs machines à deux mois du graal qu’ils ont tous à l’esprit. Un voeu pieux, reconnaissait ce matin Yoann Richomme (Paprec Arkéa) : « Ça allait vraiment très vite, avec des 26 nœuds de moyenne dans la descente. C’est vrai que j’aurais aimé bourriner un peu moins sur le bateau ! »
Preuve aussi de l’intensité de la régate de ces premières 24 heures menées en mode Figaro : pas moins de cinq leaders se sont succédé depuis le départ hier après-midi à 15 heures !
LES IMOCA SE RÉGALENT !
Après les honneurs de la ligne à Malizia Sea Explorer (Boris Herrmann), c’est rapidement Sam Goodchild (VULNERABLE) qui s’est imposé au portant. Très rapide sur le premier long bord, il poussait sans doute un peu trop loin dans le Sud pour espérer garder la tête au premier waypoint situé au large de la Gironde. Comme le témoignait son camarade d’écurie Thomas Ruyant à la mi-journée, « ça se jouait à pas grand chose, comme souvent ! J’ai fait quelques erreurs de trajectoires, (…) et j’ai dû aussi m’arrêter pour retirer un filet ».
Au-delà des petites galères, tous s’accordaient pour dire que ce long bord de portant sous le vent des côtes sur une mer maniable avait été « fantastique », l’adjectif choisi par Charlie Dalin dans son message de midi où il expliquait : « Avec une mer plate sur la partie tribord, les bateaux filaient hyper vite et c’était vraiment sympa ».
Sur ce début de course, il fallait être rapide pour prendre le bon wagon, mais faire preuve aussi d’un certain savoir-faire pour bien enrouler le waypoint Gautier Sergent avec une des manoeuvres les plus fatigantes sur ces IMOCA : enroulé du grand gennaker, affalage, empannage et renvoi d’une voile plus plate pour attaquer le reaching. Le tout avec remontée et descente de foil, ça va de soi ! Il fallait aussi bien choisir son point d’empannage et à ce jeu, c’est Nicolas Lunven qui enroulait le premier sur son Holcim PRB, avant d’attaquer un bord « un peu bourrin » aux dires de Benjamin Dutreux, celui-là même où démâtait sans explication Romain Attanasio (Fortinet - Best Western).
Mais la suprématie d’Holcim PRB n’était que de courte durée puisque Yoann Richomme lui brûlait la politesse et s’emparait de la tête avant le deuxième waypoint, bien revenu après un départ moyen à Groix…
Cette fin d’après-midi, les IMOCA sont à nouveau au portant, mais dans un vent qui a nettement faibli et tirent des bords de largue à une allure plus reposante avant d’attaquer une dernière remontée ce soir et cette nuit vers les îles Glénan puis Lorient, où ils sont attendus demain à l’heure des croissants.
La régate des IMOCA à dérives a eu elle aussi son lot de rebondissements, avec un Louis Duc (Fives Group-Lantana Environnement) très en verve sur le début de course, qui a dû progressivement céder sa place de leader à Violette Dorange (Devenir), talonnée par Tanguy Le Turquais (Lazare). Conrad Colman (MS Amlin) n’est pas loin derrière, Manu Cousin (Coup de Pouce) s’est fait décrocher et Szabolcs Weöres ferme la marche à plus de 50 milles du leader.
Source : Azimut
Au-delà des petites galères, tous s’accordaient pour dire que ce long bord de portant sous le vent des côtes sur une mer maniable avait été « fantastique », l’adjectif choisi par Charlie Dalin dans son message de midi où il expliquait : « Avec une mer plate sur la partie tribord, les bateaux filaient hyper vite et c’était vraiment sympa ».
Sur ce début de course, il fallait être rapide pour prendre le bon wagon, mais faire preuve aussi d’un certain savoir-faire pour bien enrouler le waypoint Gautier Sergent avec une des manoeuvres les plus fatigantes sur ces IMOCA : enroulé du grand gennaker, affalage, empannage et renvoi d’une voile plus plate pour attaquer le reaching. Le tout avec remontée et descente de foil, ça va de soi ! Il fallait aussi bien choisir son point d’empannage et à ce jeu, c’est Nicolas Lunven qui enroulait le premier sur son Holcim PRB, avant d’attaquer un bord « un peu bourrin » aux dires de Benjamin Dutreux, celui-là même où démâtait sans explication Romain Attanasio (Fortinet - Best Western).
Mais la suprématie d’Holcim PRB n’était que de courte durée puisque Yoann Richomme lui brûlait la politesse et s’emparait de la tête avant le deuxième waypoint, bien revenu après un départ moyen à Groix…
MACIF SANTÉ PRÉVOYANCE INTRAITABLE AU PRÈS
Et au petit matin, c’est finalement Charlie Dalin qui mettait tout le monde d’accord dans la remontée au près après le passage du troisième point de passage. Face à une mer courte où il n’était plus très facile de voler, le skipper du dernier plan Verdier mis à l’eau s’en donnait tout de même à coeur joie, distançant un à un ses adversaires. Poussant son bord le plus loin vers la Vendée, il contrôlait clairement la flotte après le virement vers la quatrième marque, avec dans son sillage un Jérémie Beyou, très à l’aise lui aussi au près. Charal pointait deuxième au moment de boucler ces lignes, à 6 milles du leader, avec derrière lui à quatre milles, un groupe très compact composé de Thomas Ruyant, Nicolas Lunven, Samantha Davies (Initiatives Coeur), Sam Goodchild et Yoann Richomme.Cette fin d’après-midi, les IMOCA sont à nouveau au portant, mais dans un vent qui a nettement faibli et tirent des bords de largue à une allure plus reposante avant d’attaquer une dernière remontée ce soir et cette nuit vers les îles Glénan puis Lorient, où ils sont attendus demain à l’heure des croissants.
La régate des IMOCA à dérives a eu elle aussi son lot de rebondissements, avec un Louis Duc (Fives Group-Lantana Environnement) très en verve sur le début de course, qui a dû progressivement céder sa place de leader à Violette Dorange (Devenir), talonnée par Tanguy Le Turquais (Lazare). Conrad Colman (MS Amlin) n’est pas loin derrière, Manu Cousin (Coup de Pouce) s’est fait décrocher et Szabolcs Weöres ferme la marche à plus de 50 milles du leader.
Source : Azimut