Partie du gratin de la course au large s’est donnée rendez-vous ce vendredi à Lorient pour courir des runs spectaculaires devant la pointe du Talud, dans l’ouest de la rade de Lorient. À près de 40 nœuds en vitesse de pointe et en plein vol, les invités embarqués ont eu droit à d’incroyables sensations. Ce warm-up de haute voltige pour les 5 trimarans géants donne le ton de ce qui va se tramer sur la boucle d’environ 500 milles qu’ils vont devoir effectuer au grand large de la Bretagne. Top départ demain, samedi 7 septembre, à 12h pour la première confrontation de la saison en équipage !
Après Charles Caudrelier en solitaire sur le Maxi Edmond de Rothschild en 2022, puis Armel Le Cléac’h en double avec Sébastien Josse sur le Maxi Banque Populaire XI en 2023… qui va l’emporter en équipage cette année ? Bien malin qui pourrait prédire quoi que ce soit tant les équipages sont « morts de faim » et les 5 Ultim parfaitement préparés. Aux côtés des skippers, parmi les meilleurs marins au monde, toutes disciplines de la voile confondues, viennent ce week-end faire tourner les manivelles, produire leurs meilleurs routages et affûter leurs stratégies météo. Avec six marins sur chaque bord, les grands trimarans vont être exploités à 100% de leur potentiel. Il va y avoir de belles accélérations sur la piste Atlantique !
Conditions toniques et grand jeu stratégique au programme
Le parcours définitif sera établi par Christophe Gaumont, directeur de course des 24H Ultim, dans la soirée, ce vendredi. Il s’agira d’une boucle de 500 milles environ marquée par trois waypoints (points de passage virtuels) qui, selon l’évolution de la météo, peuvent glisser. L’idée étant ne pas dépasser les 24 heures de sprint. Une chose est sûre : il va y avoir du vent, du jeu et de possibles rebondissements au regard de la météo annoncée.« Il y a un minimum dépressionnaire sur la Manche qui donnera un bon flux d’ouest, qui basculera au nord-ouest progressivement. Cela pourra générer des conditions toniques, jusqu’à 25 nœuds dimanche matin. Des grains et des petites zones moins ventées devront être négociés. Cela promet d’être très intéressant à suivre. » explique Christian Dumard, météorologue de la course.
source : J Cornille