Copie parfaite pour Charlie Dalin et son Imoca MACIF sur les 48H Azimut, "Le bateau est mieux que le précédent. Nous allons plus vite tout le temps"

 

Avec une confortable avance sur ses poursuivants directs (1h 42min sur Sam Goodchild), le skipper de MACIF Santé Prévoyance remporte ce samedi 14 septembre, à 9h 14mn et 32s, les 48 heures Azimut, ultime confrontation des IMOCA avant le Vendée Globe. Une victoire haut la main qui conforte Charlie Dalin et toute son équipe sur les choix architecturaux, ergonomiques et les évolutions apportées à cet incroyable plan Verdier mis à l’eau en juin 2023. 


Crédit : JL Carli


Il s’agit de la troisième victoire (2021, 2022 et 2024) pour Charlie Dalin sur ce format de régate court et intense, et de la deuxième successive cette année sur une course en solitaire (après sa victoire sur la New York-Vendée). Une copie parfaite pour Charlie et son Imoca MACIF Santé Prévoyance, parés à se lancer en confiance pour aller chercher le graal le 10 novembre prochain sur le tour du monde en solo !

Les mots de Charlie à son arrivée au ponton de Lorient-La Base :

« C’est bien ! Ça va dans le bon sens après la victoire sur la New York – Vendée et avant le départ du Vendée Globe, c’est toujours bien de rajouter une victoire à notre palmarès. C’était très intense ! Cette course est toujours passionnante parce qu’elle nous permet de voir plein de choses. Il y a encore du travail, je ne peux pas m’empêcher de noter des choses, mais je suis vraiment content ! Ce parcours permet de comparer les bateaux dans beaucoup de conditions différentes en termes de force et d’angle. On révise nos gammes. 

J’ai remarqué que nous allions vite au portant et au près. Je me souviens que tout petit, j’allais très fort au près en 420. J’aime ça, je ne sais pas pourquoi… Sur le dernier bord de portant, j’ai un peu déchiré une voile, donc les 70 milles au près en bâbord, j’avais un peu peur mais j’ai fait attention et j’ai réussi à réparer pour aller jusqu’au bout. Le près s’est bien passé globalement mais je suis également content de mes bords sur le grand portant : je suis passé où il fallait, j’ai bien réussi mon empannage avec un super angle de descente. Je me suis bien senti sur le bateau avec des vitesses incroyables… Le dernier près ce matin avant l’archipel des Glénan, il y avait 13 nœuds et j’allais à 20 nœuds à 70° du vent. Je suis impressionné par les vitesses. Je me dis tout le temps que c’est dingue ! A 80° du vent, j’arrive à dépasser les 30 nœuds. Ça bombarde ! Le bateau est mieux que le précédent. Nous allons plus vite tout le temps et en plus c’est plus confortable, donc c’est carton plein ! »

Source : MA Parendeau