Valse des leaders aujourd’hui sur la Solitaire, Basile Bourgnon en tête, moins d'un mille d'écarts pour les premiers, ETA demain à Gijon

 

L’heure des choix a sonné en tout début de matinée pour les 35 concurrents toujours en course sur la première étape de La Solitaire du Figaro Paprec désormais divisées en trois groupes : un à l’ouest dans le sillage de Philippe Hartz (Marine Nationale – GICAN), 21e au pointage de 15h15, un au centre, le plus proche de l’orthodromie (route directe), et un à l’est. En milieu d’après-midi, l’avantage était au centre. Mais la route est encore longue jusqu’à Gijón (Espagne) et les jeux loin d’être faits. Au pointage de 15h15, Basile Bourgnon (EDENRED) était en tête, suivi de près par Loïs Berrehar (Skipper Macif 2022) à 0,1 mille et Élodie Bonafous (QUEGUINER – La Vie en Rose) à 0,6 mille du leader.

Crédit : A Courcoux



Après une nuit assez compliquée pour les marins, ponctuée par de nombreux virements de bord pour tenter d’exploiter les petites oscillations de vent, trois groupes se sont formés : un à l’ouest, qui s’est rallongé la route mais qui a été le premier à toucher la bascule du vent au nord-ouest après le passage de front ; un au centre et un à l’est, qui a choisi de virer relativement tôt pour faire cap au sud et réussir à progresser vers l’Espagne. « Les concurrents ont passé un front froid qui n’était pas très actif dans la matinée. Il y avait une quinzaine de nœuds, mais ça s’est vite calmé. Ils ont quand même pu jouer un peu dedans, avoir un peu d’angle et basculer sous spi au début », analyse Amélie Juvien, Directrice de Course adjointe, qui précise que le vent a molli et que les marins progressent actuellement dans une dizaine de nœuds de vent.

Si on assiste à une valse des leaders aujourd’hui, à la mi-journée, les partisans de l’option centre, emmenés par Basile Bourgnon étaient en tête. Mais les écarts restent infimes au sein de la flotte et il faudra attendre demain pour savoir qui des trois groupes l’emportera au final. « La dorsale est en train de se décaler à l’est et de les rattraper. Il est difficile à ce stade de savoir quelle option sera payante car il y a une belle molle (zone sans vent) dans le nord de Gijón. On ne sait pas encore si le vent va s’établir ou si ça va rester mou. En fonction de ça, les choses peuvent accélérer très vite pour finir dans du vent de nord, avec un effet thermique à la côte », poursuit Amélie Juvien, qui estime que le petit groupe de l’est composé de Jacques Delcroix (ACTUAL), 28e, Édouard Golbery (Verder – Seastemik), 30e et Jules Delpech (ORCOM), 34e au pointage de 15h15, peut « s’en sortir aussi, sachant qu’il n’y a pas d’écart franc entre les trois paquets ». A l’heure actuelle, l’ETA des premiers à Gijón se situe entre 16h et 18h, mais il n’est pas exclu que les bateaux arrivent plus tôt dans l’après-midi.

Source : A Dubaele