Medal Race reportée à demain pour Charline Picon et Sarah Steyaert, Hélène Noesmen : "Je suis contente d’être en quart de finale"

 

L’incroyable scénario des finales de Charline Picon et Sarah Steyaert. Toute la journée, les équipages féminins ont patienté à terre, puis en mer avant de rentrer sans avoir pris un seul départ. Un scénario qui reporte à demain le finale de Charline et Sarah (49er FX), rejointes par Hélène Noesmoen, 4e du classement général en Windsurf (iQFOiL) avant ses phases finales.

Crédit : Sailing Energy


Il a fallu également être patient sur la zone de course des windsurfs, mais finalement trois courses ont pu être validées chez les femmes comme chez les hommes. Hélène Noesmen rentre en finale à la place de 4ème. Une position qui la mène en quart de finale. Une étape qu’éviteront l’Italienne, (3ème) et l’Israélienne, (2ème). En effet, ces dernières attendront leurs adversaires en demi-finales. Quant à la Britannique. Elle accède directement à la finale et s’assure donc une médaille.

Du côté des hommes, Nicolas Goyard, termine ses Jeux Olympiques à une frustrante 15ème place. Il ne participera donc pas à la finale demain. C’est l’Australien Grae Morris qui s’assure d’ores et déjà une médaille.

Hélène Noesmen : « Je suis contente d’être en quart de finale. J’aurais préféré être en demi, mais toutes les filles ne peuvent pas dire cela. C’est une nouvelle régate qui commencera demain. C’est dommage, j’ai commis quelques petites erreurs aujourd’hui alors que l’Italienne ne faisait pas une bonne journée. J’aurais pu en profiter, j’ai laissé filer quelques petits points. Dommage. L’Anglaise fait une belle semaine. Elle a fait beaucoup de courses en tête. Elle était attendue, elle mérite sa place en finale. En revanche, si je la retrouve à la finale, je sais qu’elle n’en a jamais gagné et que je l’ai déjà battue. Mais, avant, il y a quelques échelons à passer. Le format des finales, il est vraiment très court. Il ne faut pas se poser de questions et y aller à fond. Il n’y a pratiquement pas de choix tactique, car cela va trop vite. Gagner dans ce format décuple les émotions. »

La fraicheur Louise Cervera !

Ce jeudi 01 août correspondait également à l’entrée en compétition des dériveurs solitaires femme et homme. Ce sont les hommes, avec Jean-Baptiste Bernaz qui ont ouvert les compteurs en premiers. Jean Baptiste Bernaz se fait un peu peur en passant la première marque au vent au milieu de la flotte (22ème), mais se reprend très bien sur les autres portions du parcour et termine 8ème. C’est sur une zone de course différente, avec environ 9 nœuds de vent de sud-ouest, oscillant vers la droite que s’est déroulée la deuxième et dernière course du jour. Eu milieu de la flotte dès le départ, Jean Baptiste a dû composer avec le trafic pour finir 19ème. Il est ce soir 10ème du classement général provisoire. C’est le surprenant Péruvien qui prend la tête du classement provisoire devant le Champion Olympique en titre, Australien.

Jean-Baptiste Bernaz : « C’était sympa de débuter sur la zone spectateur avec la TV. Je n’ai pas bien débuté, mais je suis content de mon retour. Ensuite, nous avons changé de zone de course pour arriver sur la zone « Frioul ». Idem, je n’ai pas été très inspiré et timide sur le départ, ensuite j’ai essayé de sauver un maximum de points. Je savoure l’ambiance de ces Jeux, je connais beaucoup de monde dans l’organisation, c’est spécial, il y a beaucoup d’engouement. Le changement de zone et l’attente impactent sur la préparation, il faut se réimprégner des lieux, changer ses paramètres. Pendant l’attente, Il faut essayer de garder l’histoire du vent, observer comment il évolue. Avec la chaleur, il a du mal à rentrer dans la rade. C’est une première journée correcte, il faut augmenter le niveau pour les prochaines. »

Une seule course a pu se dérouler pour les dériveurs solitaires féminins. Mais quelle entrée pour Louise Cervera qui participe à ses premiers Jeux Olympiques ! En tête dès la première marque de parcours, la jeune régatière ne craque pas sous la pression et remporte cette première course devant la Chinoise et l’Italienne.

Louise Cervera : « Cela fait plaisir de commencer par une victoire. Mon plan, c’était de me donner à fond. J’avais une bonne vitesse et je suis partie du bon côté, donc j’en ai profité pour rester devant. C’est une bonne entrée, j’en avais rêvé ! J’aurais bien voulu en faire une deuxième. J’avais de bonnes sensations. La tactique aujourd’hui, c’était de bien observer les différentes de force vent, ne pas faire trop de virements et faire de la vitesse. Prendre le premier maillot jaune sur mes premiers Jeux Olympiques, cela donne confiance et ça me rassure un peu, car avant de débuter on ne sait pas comment se positionner par rapport aux autres. Ce qui est incroyable aussi, ce sont les supporters à la sortie du port. Cela donne des frissons et de l’énergie en plus, cela donne envie de tirer plus, d’y aller avec le cœur. »

Vendredi 02 août, une journée chargée

La journée du 02 août s’annonce chargée. En effet, si le programme officiel prévoit les finales des windfoils, des courses pour les dériveurs solitaires, femme et homme et l’entrée en compétition des dériveurs double mixte (470), avec Camille Lecointre et Jérémie Mion, il faudra y ajouter les finales reportées des dériveurs double femmes et hommes (49er). Au total, ce sont sept Français qui vont régater demain, dont trois en finale.

Résultats des courses du 01 aout :

Louise Cervera : dériveur solitaire (ILCA 6) : 1 > 1er au général provisoire
Jean-Baptiste Bernaz : dériveur solitaire (ILCA 7) : 8 / 19 > 10e au général provisoire
Hélène Noesmoen : windsurf féminin (iQFOiL) : 10 / 12 / 25 > 4e au général provisoire
Nicolas Goyard : windsurf masculin (iQFOiL) : (23) / 15 / 18 > 15e au général provisoire

Progamme du vendredi 02 aout

Finale pour Sarah Steyaert et Charline Picon : dériveur double féminin (49er FX)
Finales pour Hélène Noesmoen : windsurf féminin (iQFOiL)

Courses de qualification pour :
Louise Cervera : dériveur solitaire (ILCA 6)
Jean-Baptiste Bernaz : dériveur solitaire (ILCA 7)
Camille Lecointre et Jeremie Mion : dériveur double mixte (470)

Source : M Mermod