L'IMOCA MACSF se prépare pour le Défi Azimut, dernière ligne droite avant le Vendée Globe, "Je ne prendrai pas de risques" dixit Isabelle Joschke

Fraîchement remis à l’eau à l’issue de 7 semaines de chantier d’été, l’IMOCA MACSF s’apprête à reprendre les entraînements. Dans quinze jours, Isabelle Joschke participera au Défi Azimut, un rendez-vous sportif qu’elle connaît bien pour y prendre part chaque année depuis 2017. Cet événement lui offrira l’opportunité d’une dernière confrontation en course avant de se présenter sur la ligne de départ du Vendée Globe 2024, pour sa seconde participation au célèbre tour du monde en solitaire.

Crédit : E Allaire 


Sept semaines de chantier ont permis à l’équipe de passer au peigne fin l’ensemble du bateau et de ses systèmes embarqués (électroniques, hydrauliques, accastillage…), de poser l’antifouling sur la carène et d’effectuer quelques aménagements de confort pour Isabelle. Les nouvelles voiles du bateau ont quant à elles été confiées à des mains expertes pour leur peinture et décoration.

Le Défi Azimut : dernier galop d’essai avant le Vendée Globe

Pour sa 14e édition organisée du 10 au 15 septembre, le Défi Azimut accueillera une vingtaine de skippers sur les pontons de la Base de Lorient. Positionné cette année en avant-première du prochain Vendée Globe (départ le 10 novembre), la course des 48h Azimut 2024 invitera les concurrents à en découdre sur un parcours de 500 milles (a minima) dans le golfe de Gascogne, en solitaire. Figurant parmi les marins les plus fidèles à l’événement depuis sa création, Isabelle Joschke s’apprête à signer sa 8e participation consécutive au Défi Azimut. Pour la navigatrice, tout l’enjeu de cette confrontation consistera à placer le curseur au bon endroit pour se plier au jeu de la compétition tout en en mesurant les risques afin de se tenir à l’écart d’une éventuelle avarie.

« C’est le dernier galop d’essai avant la course principale de l’année. Il y a un esprit bon enfant mais en même temps, c’est sérieux. Clairement sur cette édition 2024, l’objectif sera de me remettre en mode course. J’ai participé à The Transat CIC et, ensuite, je n’ai fait que des entraînements et des sorties pour fiabiliser le matériel, et valider le bateau. À deux mois du Vendée Globe, je ne prendrai pas de risques, mais je viens avec l’intention de prendre un départ et de naviguer en flotte, avec la pression en plus dans le contexte d’une course. Pour moi, ce sera comme un mini-départ en blanc… », explique Isabelle Joschke, skipper MACSF.

Source : MACSF