L'Autriche s'impose en 470 aux Jeux Olympiques 2024, Camille Lecointre et Jérémie Mion remportent la Medal Race, "un plaisir de finir comme ça"

 

Elle était magnifique la medal race en dériveur double mixte.
C'était hier, Camille Lecointre, double médaillée de bronze à Rio et Tokyo, et Jérémie Mion, Champion du Monde en 2018, ont tout donné pour courir une medal race historique… Ils l’ont remportée haut la main. Cette victoire à domicile leur permet de figurer à la 6è place du classement définitif. L’Autriche remporte la médaille d’or des Jeux Olympiques 2024, suivie par le Japon, la Suède, l’Espagne et le Portugal.


Crédit : Sailing Energy



Camille Lecointre : « C'est vraiment un plaisir de finir comme ça parce que nous avions un goût amer (après les qualifications ndlr).
finir sur cette victoire, montre que l’on a le niveau et nous rentrerons avec le sourire ce soir. On avait à cœur de bien faire sur cette Medal Race, pour nous et pour nos proches qui sont là. C’'est un peu notre petit lot de consolation. Ça ne gommera pas le fait de repartir sans médaille, la déception est toujours là, mais c'est déjà ça. Après, il est encore un peu tôt pour faire le bilan de la compétition. Il y a certainement plusieurs facteurs qui expliquent pourquoi nous ne sommes pas médaillés aujourd’hui. Il faudra bien y réfléchir pour que ça serve aux futures générations, à ceux qui continueront, à notre staff."

Jérémie Mion : « C’est bien de finir sur une bonne note mais c’est pour nous une modal race de plus, c’est un exercice que l’on adore. Aujourd'hui on a pris un très bon départ, on a été dans le coup niveau stratégie, sur une course au format particulièrement, plus court. La vitesse était quand même là cette semaine, c'était plutôt tactiquement que ça a été compliqué. On termine la compétition sur une bonne note, c’était important pour nous, de finir avec une belle place au classement. On a fait des trucs magnifiques sur la préparation Olympique avec Camille. Toute cette saison-là, la saison d'avant, notre podium pour notre premier mondial ; tous ces moments-là, je ne les oublie pas. »

Source : Kaori