Le MOD70 Drekan Energy s'impose sur la DRHEAM-CUP à la Trinité sur Mer, Teasing Machine premier monocoque

 

Après quasiment deux jours et demi de mer, le MOD70 Drekan Energy, mené par Eric Defert, a coupé le premier la ligne d’arrivée de la cinquième édition de la DRHEAM-CUP / GRAND PRIX DE FRANCE DE COURSE AU LARGE à La Trinité-sur-Mer, jeudi 18 juillet à 3h48’26, vainqueur en temps réel dans la catégorie Multi 2000. Teasing Machine (Eric de Turckheim) a terminé premier monocoque ce jeudi à 16h44’18.

Crédit : A Courcoux



 Eric Defert - Drekan Energy : « On est super contents, c’était un très beau parcours. On a commencé par une traversée de la Manche en un peu plus de trois heures, on est arrivés très vite sur les côtes sud anglaises. La première nuit a été très tonique, à tirer des bords au près dans 25 nœuds, avec une mer hyper courte et beaucoup de pêcheurs, ça s’est bien passé parce qu’on avait bien mis en place le système de quarts. Le lendemain matin, à 10h27, nous étions à Wolf Rock, nous sommes repartis au reaching tribord amure pour aller chercher la bouée DRHEAM-CUP que nous avons atteinte à 18h. Ça, c’était le pain blanc. Ensuite, ça a été le pain noir ou plutôt le pain moins blanc, avec de la molle depuis la nuit dernière. Heureusement, nous avons à bord un gars qui a navigué sur des gros maxis en Méditerranée, il a des petites combines, notamment avec le gennaker, ce qui nous a permis de nous tirer de très peu de vent et d’attraper une petite bouffe avant Penmarc’h. On a navigué toute la journée de mercredi entre 3 et 6 nœuds. On a ensuite eu une petite période de molle, entre 17h et 19h, et au sud de Belle-Ile, nous sommes repartis plein guidon car de l’air descendait de Belle-Ile, on a viré à Grands Cardinaux pour finir en un bord sur la ligne. »

Eric de Turckheim - Teasing Machine : « Cette course a été très variable, mais c’est justement ce qui l’a rendue intéressante, puisqu’il y a eu du travail pour notre navigateur, Jean-Luc Nélias, mais aussi sur le pont, avec toutes les manœuvres possibles et imaginables pour l’équipage. On est partis avec du vent, ça a déboulé jusqu’à Shambles, ensuite, nous avons eu un long bord de près jusqu’à Wolf Rock, là encore dans pas mal de vent, ça tapait bien. La dernière partie de la course a été en revanche très « pétoleuse », avec des vitesses qui ont chuté jusqu’à 3-5 nœuds, notamment le long de Belle-Île. On a d’ailleurs choisi de passer à l’intérieur en se disant que si le vent tombait vraiment, on arriverait à récupérer du thermique plus près de la côte. On a mis un peu de temps pour finir, mais à l’arrivée, on est contents de terminer premier monocoque. Même si on n’avait pas de réelle concurrence dans notre taille de bateau, c’est toujours gratifiant de gagner en temps réel, ça a été le cas sur plusieurs courses cette année, ce n’est pas usuel. »

Le gros de la flotte continue à batailler dans les petits airs et est attendu en baie de Quiberon entre vendredi et samedi.

Crédit : J Eva Velha


Source : C Tengirsek