Parcours de 24 heures pour les Ocean Fifty, Christopher Pratt : "La nuit sera compliquée mais il va y avoir du jeu avec un regroupement de la flotte"

 

Ce samedi 22 juin, les conditions météo étaient idéales pour le grand départ des 10 Ocean Fifty sur le parcours de 24 heures : soleil et 15 nœuds de vent d’ouest. Le menu concocté par le directeur de course, Greg Boyer-Gibaud, enthousiasme les navigatrices et navigateurs qui sont 3 à bord de chacun des Ocean Fifty. Les multicoques ont mis le cap vers l’embouchure de La Vilaine avant de descendre vers Les Sables d’Olonne avant de remonter jusqu’à l’île des Evens devant la baie du Pouliguen.

Crédit : V Olivaud

Christopher Pratt, Wind of Trust – Fondation pour l’Enfance 

 « Il y a du vent pour le départ : 15-18 nœuds d’ouest. Donc ce sera vraiment sympa au niveau des sensations et des images ! Nous entamerons le parcours au près jusqu’à La Turballe, puis jusqu’à l’embouchure de La Vilaine. Ensuite ce sera un sprint au reaching, probablement à plus de 25 nœuds de vitesse selon les bateaux. Il y a encore de l’incertitude sur les voiles que l’on hissera, mais on sait que ce sera très rapide. Pour rejoindre la Vendée, ce sera du portant sous gennaker. Là encore, il y aura de belles pointes au speedo. Et puis, le vent va commencer à mollir sérieusement en début de soirée. Les fichiers météo annoncent 5-6 nœuds, ce sera peut-être moins, donc pas de vent du tout. La nuit sera compliquée avec des conditions aléatoires, mais il va y avoir du jeu avec un regroupement de la flotte, c’est plutôt chouette, on vient prendre du plaisir ». 


 Laurent Bourguès, Mon Bonnet Rose

  « On va partir avec des conditions idéales et un temps plutôt ensoleillé. Il faudra éviter les parcs éoliens mais le parcours est assez ouvert, donc il y aura des options. Il y aura du vent toute la journée, avant qu’il se casse la figure en début de soirée. Là, ça va se compliquer. Le vent passera au sud-est, ce sera le bazar parce que les fichiers météo ne sont pas très clairs. Il faudra être observateur et opportuniste. Ça sera intéressant, il peut se passer plein de choses. Donc une première partie rapide et une deuxième partie très lente. Cela peut aussi créer de gros écarts. Je suis très content car on est encore en phase d’apprentissage. Sur les inshore, nous avons bien navigué, malgré quelques petites erreurs, mais globalement on est super heureux. »

Source : Ocean Fifty