Le ‘Top 10’ est désormais connu avec l’arrivée de Louis Burton (Bureau Vallée) la nuit dernière. Nicolas Lunven (Holcim-PRB, 11e) et Maxime Sorel (V and B – Monbana – Mayenne, 12e) sont arrivés cette après-midi. Désormais, il faudra reprendre des forces pour accueillir le gros des troupes demain : quatre skippers pourraient en terminer dans la matinée et onze sont attendus dans l’après-midi et dans la nuit !
La course au large remplit à plein sa vocation première : permettre aux aficionados de s’évader, d’oublier un peu les tumultes de la vie à terre et de rêver aussi. Les marins de la New York Vendée s’y sont attelés à leur manière de Big Apple jusqu’aux Sables d’Olonne, jouant avec une météo capricieuse, offrant un scénario inédit et un magnifique dénouement avec la victoire de Charlie Dalin (MACIF Santé Prévoyance).
Nicolas Lunven (Holcim-PRB) qui a failli réussir à suivre Charlie Dalin (MACIF Santé Prévoyance) en franchissant le front qui s’est avéré décisif, est arrivé à bon port. Le skipper s’est accroché et pour cause : il navigue sans bout-dehors depuis le 3e jour de course. Derrière, Maxime Sorel (V and B – Monbana – Mayenne) a franchi la ligne d'arrivée à 16h05.
« L’anticyclone ne veut pas nous lâcher »
Une nuit plus tard, les arrivées vont s’enchaîner. Benjamin Dutreux (Guyot Environnement), Romain Attanasio (Fortinet Best Western), Violette Dorange (Devenir, premier bateau à dérives droites) et Éric Bellion (Stand as one) devraient franchir la ligne dans la matinée. « C’est plus long que prévu mais je suis vraiment heureux d’être en mer », sourit Éric. En plus des grains et du vent instable, il a fallu ces derniers jours mener « une course-poursuite face à cet anticyclone qui nous poursuit, qui nous rattrape et qui ne veut pas nous lâcher ! » Et ce n’est pas fini : « il vient nous rejoindre au dernier moment. Il faudra passer cette zone sans vent alors que ceux du Nord vont se rapprocher… J’espère qu’on arrivera devant ! »D’après les dernières ETA, ils sont onze à être attendus sur la ligne d’arrivée entre 16 heures et 22 heures, de Clarisse Crémer (L’Occitane en Provence) à Denis Van Weynbergh (D’Ieteren Group).
Le skipper belge a pris le temps de revenir sur cette fin de course avec la bonhomie et les bons mots qui le caractérisent. « C’est un jour sans fin mais petit à petit, on y arrive. Avec ces zones sans vent, on est obligé de faire des figures de style comme du patinage artistique, raconte-t-il. L’avantage, c’est que j’ai toujours les mêmes voiles. Finalement, ce sont des vacances, une balade tranquille... » Et Denis de conclure : « on pourrait presque dire que c’est « la croisière s’amuse » ! »
Source : M Honoré