Ce dimanche, la situation reste complexe pour les 28 marins de la deuxième édition de la New-York Vendée – Les Sables d’Olonne. Le peloton bataille toujours dans des conditions très instables. Des conditions orageuses dont a notamment fait les frais Manuel Cousin. Le skipper de Coup de pouce a en effet été touché par la foudre la nuit dernière, ce qui a eu pour effet d’endommager ses instruments aériens. Si les choses s’améliorent petit à petit pour Boris Herrmann ou encore Charlie Dalin, les concurrents de tête, elles demeurent cependant moins fluides dans la réalité que sur le papier.
Crédit : DMG Mori
"La situation générale, c’est que c’est la pagaille sur l’Atlantique ! Je m’arrache un peu les cheveux avec la météo parce que ça ne correspond à rien de rien. D’un fichier à l’autre, tout change. Les systèmes ne sont pas là où ils sont censés être. On s’est tous dit qu’on allait faire du près à l’aller et du portant sur la New York- Vendée, eh bien que nenni ! On fait tout l’inverse, c’est le monde à l’envers." commente Charlie Dalin.
« Normalement, je dis bien normalement car on ne sait jamais, on va avoir 24 heures de vent plutôt fort puisqu’on attend jusqu’à 35 nœuds », a détaillé Charlie qui se dispute actuellement la première place avec Boris Herrmann (Malizia – Seaexplorer) décalé près d’une cinquantaine de milles dans son nord. Derrière lui, les écarts se sont un peu resserrés avec certains concurrents positionnés un peu plus au sud, à commencer par Sébastien Simon (Groupe Dutreuil), plutôt bien inspiré. « La route est encore longue jusqu’aux Sables d’Olonne et elle reste compliquée. Ce n’est pas facile de savoir par où on va passer et à quelle sauce on va être mangé, à court ou à long terme. On est parti pour faire du près jusqu’au bout. C’est le monde à l’envers ! ».
Source : NYV