Banque Populaire XI est arrivé à Pointe-à-Pitre, Marie-José Pérec : "Ce n’est même pas un rêve éveillé, ça va au-delà de ça"

 

Le Maxi Banque Populaire XI s’est amarré à Pointe-à-Pitre après plus de 7 jours en mer devant une foule venue en nombre. Dans une ambiance de fête, l'équipage a contribué à amener la Flamme Olympique de Paris 2024 aux Antilles. Marie-José Pérec, Marine Lorphelin, Alexis Michalik, Hugo Roellinger, Armel Le Cléac’h, Sébastien Josse et le mediaman Tanguy Conq ont participé à rapprocher les territoires, à sensibiliser sur la préservation des océans et à promouvoir les valeurs de l’olympisme.



Crédit : V Curutchet

Marie-José Pérec : « au-delà d’un rêve éveillé »

« Cette traversée a été une grande aventure humaine, un challenge unique avec beaucoup de partage et d’émotion. Il y a eu la découverte des autres équipiers, de la navigation et de tous les petits plaisirs du bord. Armel (Le Cléac’h) et Sébastien (Josse) ont été très pédagogues, ils ont su nous emmener dans leur univers. On a tous appris énormément. Ce n’est même pas un rêve éveillé, ça va au-delà de ça. Il n’y a pas de mot pour exprimer à quel point c’est extraordinaire. C’est un honneur de pouvoir amener un morceau des Jeux Olympiques en Guadeloupe sur ce territoire où tant de champions et championnes ont grandi. J’ai un pincement au cœur parce que mes parents et ma grand-mère qui m’ont tant aidé à devenir qui je suis, ne sont plus là pour vivre ce moment. Il y a donc forcément quelques larmes et de la fierté à revenir à la maison avec un tel symbole. »

Armel Le Cléac’h : « humainement, ça a été génial »

« Le bilan de cette aventure est très positif. Notre premier objectif, c’était de ramener la Flamme olympique dans les temps. C’était un pari, avec un timing à respecter mais nous avons eu la chance d’avoir une météo plutôt favorable jusqu’au bout. Le bateau a répondu présent aussi en n’ayant aucun problème technique ce qui nous a permis d’arriver sans stress en Guadeloupe. Humainement, ça a été génial. On a eu un super équipage, tout le monde a réussi à trouver ses repères. Nous avons l’habitude de mener le bateau à fond, de chercher les options météos pour la gagne. Mais finalement, on est allé assez vite (moins de 7 jours avant d’être en stand-by pour arriver ce samedi matin), ce qui est un super temps pour une transat. L’ambiance a été excellente, on a vécu quelque chose de fort. On va tous avoir un petit pincement au cœur à l’idée que l’aventure soit finie ».


 

Source : BPCE