Remontada et seconde place pour Boris Herrmann, Malizia finit 2 heures et 20 minutes après Yoann Richomme sur The Transat

 

Jusqu’au bout, le skipper allemand s’est accroché dans les petits airs en espérant prendre la victoire à Yoann Richomme (IMOCA PAPREC ARKÉA). Auteur d’une sacrée « remontada » en fin de semaine, Boris Herrmann s’était approché à moins de 15 milles du leader. En franchissant la ligne d’arrivée à 22 h 42 31" (heure française), il termine à 2 heures 20 minutes et 28" du vainqueur à l’issue d’un combat de 8 jours, 9 heures, 12 minutes et 31 secondes. Il s’agit de son 2e podium dans une course majeure après sa 3e place à The Ocean Race l’an dernier. Il raconte.


Crédit : A Courcoux


S’il n’est pas parvenu à revenir sur Yoann, l’Allemand a néanmoins réalisé une performance de haute volée. Sa constance, sa capacité à tenir bon et sa gestion de la course sont autant de masterclass pour tous les passionnés de course au large. Surtout, le marin s’offre un nouveau podium. Lui qui n’avait plus connu cette joie depuis la Rolex Fastnet Race en 2017 (2e), compte désormais deux podiums en deux ans, sur The Ocean Race (3e) et donc désormais, sur The Transat CIC (2e).

Quel regard portes-tu sur ton match en fin de course avec Yoann Richomme ?

Yoann a très bien navigué. Il a réussi à gagner les deux dernières courses en solitaire en IMOCA. Il a réalisé l’une des plus grosses performances de la flotte. On n’était pas loin mais je n’ai jamais eu l’opportunité de le rattraper. Mais c’était sympa d’avoir des vitesses similaires. J’étais vraiment content. Le bateau est top.

As-tu rencontré des problèmes techniques pendant la course ?

Rien qui ne m’ait ralenti. J’en ai rencontré quelques-uns mais ils n’ont pas été trop difficiles à gérer. J’ai toujours pu naviguer à une vitesse décente avec ce bateau qui a été vraiment bon dans les vagues. Il passe bien la mer. Nous avons eu une mer difficile et agitée tout au long du parcours. Ça a peut-être été un peu plus facile pour moi de faire cette course sur ce bateau, qui est rapide dans ce type de conditions. Je n’ai pas été trop stressé. Par contre, j’ai déchiré la grand-voile en prenant un ris, c’est de ma faute. La déchirure était assez importante. J’ai mis une demi-journée pour la réparer. Et j’ai des vis et des antennes qui se sont détachées à l’arrière du bateau. Ça m’a pris du temps de trouver des vis plus grandes et de les remettre en place. A part ça, tout s’est bien passé. Le bateau était très bien préparé.

Source : Rivacom