Désormais sûr d’être sur la ligne de départ du Vendée Globe le 10 novembre prochain, après une Transat CIC bouclée en 4e position, Charlie Dalin aborde la New York-Vendée avec l’ambition avouée de décrocher une victoire. L’Imoca MACIF Santé Prévoyance est prêt à en découdre face à des concurrents de haute volée pour la dernière transat en solitaire avant le tour du monde. Top départ ce mercredi 29 mai à 20h heure française au grand large de New York pour une folle épopée de 3 200 milles jusqu’aux Sables d’Olonne.
Après une pause pour le skipper Havrais pour récupérer de la Transat CIC, et des contrôles techniques poussés pour l’Imoca MACIF Santé Prévoyance… le tandem skipper/bateau est désormais prêt pour attaquer l’Atlantique d’Ouest en Est. L’heure est de nouveau à la concentration car il faudra bientôt dire au revoir à New York, que Charlie découvrait pour la toute première fois : « Ce fut vraiment impressionnant d’arriver ici par la mer pour la première fois de ma vie. L’approche de la Statue de la Liberté et le passage du pont de Verrazano resteront dans mes souvenirs ! », confie le skipper.
MACIF Santé Prévoyance paré pour être poussé au maximum de son potentiel
« Pour la première transat du bateau, nous n’avons constaté aucun problème structurel. C’est une bonne nouvelle car la fiabilité était l’enjeu dans la préparation. A New York, nous avons fait un check total du bateau, épluché les enregistrements des capteurs et nous avons trouvé 2-3 choses à résoudre sur le pilote automatique. L’état d’esprit aujourd’hui avant de partir sur la New York-Vendée est 100% tourné vers le sportif » explique Guillaume Combescure, directeur technique du projet. « Il ne faut pas se poser de questions et aller droit au but en réalisant la meilleure performance possible. Le bateau peut être poussé jusqu’à ses limites » ajoute Guillaume.Charlie Dalin : « Je vais lâcher les chevaux »
C’est donc avec une immense envie de se confronter aux meilleurs de la discipline que Charlie prendra le départ ce mercredi au large de New York. Ce sera en effet la toute dernière occasion de se jauger avec la concurrence avant le Vendée Globe et de pousser le bateau dans ses retranchements : « L’objectif pour cette transat retour est clairement la victoire. Je vais lâcher les chevaux maintenant que cet objectif de qualification est réussi. Ce sera l’occasion de déceler le potentiel max du bateau, d’aller chercher les limites. L’objectif est aussi de casser ce qui doit casser, d’identifier les points faibles avant le chantier d’été. Après, il sera trop tard. Toutes les têtes de séries en IMOCA sont réunies, ce sera une belle occasion de faire un état des lieux des forces et des faiblesses de chacun. J’aborde cette New York-Vendée en mode 100% compétition. » raconte Charlie.Les 3 200 milles à parcourir pour rejoindre la Vendée devraient se dérouler dans le sens des dépressions, c’est-à-dire majoritairement au portant, avec un début de course intense marqué par du trafic, des températures de l’air et de l’eau ultra variables, donc du brouillard, et des risques de rencontres avec les cétacés. « Le schéma météo est difficile à cerner car nous sommes du côté de l’Atlantique où naissent les dépressions. Il est donc difficile de dire à quelle sauce nous allons être mangés ! Globalement, nous irons dans le sens des systèmes météorologiques et probablement sur une route au nord des Açores. Ce qui est sûr, c’est qu’au début de la course, les changements de températures vont être radicaux entre le Gulf Stream et l’eau froide du sud de Terre Neuve. » ajoute Charlie.
« L’expérience d’un départ à huis-clos sera assez étonnante. Nous aurons 92 milles à parcourir avant de nous élancer sur la ligne de départ virtuelle. La transition sera probablement plus douce par rapport au déroulement habituel… » conclut Charlie.
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Source : Macif