Victime d’une avarie de foil bâbord durant The Transat CIC suite à un choc avec un OFNI, Alan Roura ne pourra participer à la course retour entre New York et Les Sables d’Olonne. L’IMOCA Hublot présentant en effet d’autres dégâts structurels, la difficile mais sage décision de rentrer en convoyage a finalement été retenue. Le navigateur suisse, qualifié pour le Vendée Globe, reprendra donc la mer, en solitaire, vendredi 24 mai en fin de journée (heure locale), à l’issue du Vendée Liberty Show, épreuve d’exhibition de la New York - Vendée.
Le Hublot Sailing Team aura tout tenté et tout mis en œuvre afin que son skipper puisse s’aligner au départ de la New York - Vendée, le 29 mai prochain. Mais les dégâts occasionnés durant la course aller de The Transat CIC ne permettront pas à Alan Roura de participer à la deuxième course transatlantique de la saison.
« D’après les multiples contrôles effectués dès mon arrivée à Moonbeam Gateway, la structure du foil n’est pas atteinte, a-t-il expliqué, soulagé. Il semblerait qu’un impact durant la course a créé une infiltration d’eau qui a peu à peu mené à une véritable implosion du revêtement du foil. D’où cet aspect « épluché » de l’enveloppe, sans que le barreau central ne soit touché. En revanche, la réparation ne pourra malheureusement s’effectuer ici et nous avons également identifié une importante zone de délamination au niveau du fond de coque. Il serait donc dangereux de repartir en course avec le bateau en l’état. »
Trop endommagé pour tenir le rythme d’une traversée de l’Atlantique en compétition, l’IMOCA Hublot demeure cependant apte à la navigation grâce aux réparations et aux renforts effectués depuis son arrivée à New York, et rentrera donc à son port d’attache de Lorient par la mer, dès ce vendredi. Avec Alan à la barre, en solitaire. Désormais officiellement qualifié et assuré d’être sélectionné pour le Vendée Globe 2024, le marin suisse souhaite en effet rester dans une dynamique de préparation à son troisième tour du monde et continuer d’engranger encore davantage d’expérience à bord de son bateau. D’ici là, l’équipe continue de travailler sans relâche afin de sécuriser l’IMOCA noir et jaune, tout en validant le plan d’action une fois le foil arrivé de l’autre côté.
Source : TideAm