Pour Charles Caudrelier, le vainqueur de ce tour du monde en solitaire, le futur se conjugue avec une tentative de record l’hiver prochain sur le Trophée Jules Verne. Et le développement d’un nouvel Ultim, Gitana 18.
Crédit : E Allaire
Retranché derrière sa pudeur, le skipper du Maxi Edmond de Rothschild reste discret sur les difficultés endurées pendant la course. Pourtant, sa première circumnavigation en solitaire n’a pas été un long fleuve tranquille.
Deux avaries importantes auraient pu ruiner ses chances de victoire et l’obliger à s’arrêter : la casse du carénage du bras avant, entraînant une exposition de ce dernier, quatre jours après le départ, puis la déchirure de sa grand-voile après son passage du cap Horn, au large des Malouines. Un troisième incident – nacelle de barre arrachée le 5 février – a sonné comme un rappel à l’ordre, lorsqu’il est tombé à travers le trou formé dans le cockpit, jambes dans le vide, à quelques centimètres d’une eau défilant à 50 km/h sous ses pieds.
La liste exhaustive des pépins techniques subis par le Maxi Edmond de Rothschild est longue comme un jour sans vent. « Nous aurons quatre mois de chantier », révèle Sébastien Sainson, directeur du bureau d’études du Gitana Team. Ces avaries, Charles Caudrelier les a pratiquement toutes solutionnées à bord, sans jamais se départir d’une peur constante, celle de casser à nouveau. Son escale stratégique de trois jours aux Açores, pour éviter des conditions météorologiques impraticables dans le golfe de Gascogne du fait du passage de la tempête Louis, n’a pas été vécue comme une parenthèse confortable. Au contraire, l’homme est resté dans ses vêtements, connecté à son bateau, sous tension, impatient de repartir et de ramener enfin le maxi-trimaran aux cinq flèches à bon port.
Au bout du compte, le marin du Gitana Team a été le premier à prouver qu’une folle ronde autour du globe en bateau volant était désormais possible. À condition d’être sacrément armé, techniquement, physiquement, mentalement, et d’être parfaitement accompagné par une équipe d’hommes et de femmes tournés vers un même objectif.
Avec cette nouvelle victoire, le Maxi Edmond de Rothschild entre un peu plus dans la légende et a encore de belles heures devant lui. Au programme, un Trophée Jules Verne pour l’hiver 2024-2025. Charles Caudrelier sera naturellement à nouveau aux commandes, en équipage cette fois.
Parallèlement, le skipper participe au développement du nouveau Maxi Edmond de Rothschild, Gitana 18. Sa mise à l’eau est prévue dans un an et demi, en septembre 2025. Ce nouveau voilier perpétue la grande saga des Gitana et représente un nouveau challenge pour l’écurie fondée par Ariane et Benjamin de Rothschild.
En attendant, Charles Caudrelier et son équipe relâchent la pression en profitant d’une pause de quelques semaines loin du bureau. « Le rêve, maintenant, c’est d’être tous les soirs à la maison » confiait le marin quelques heures après son arrivée à Brest. La suite de son programme s’annonce aussi prenante que passionnante.
Deux avaries importantes auraient pu ruiner ses chances de victoire et l’obliger à s’arrêter : la casse du carénage du bras avant, entraînant une exposition de ce dernier, quatre jours après le départ, puis la déchirure de sa grand-voile après son passage du cap Horn, au large des Malouines. Un troisième incident – nacelle de barre arrachée le 5 février – a sonné comme un rappel à l’ordre, lorsqu’il est tombé à travers le trou formé dans le cockpit, jambes dans le vide, à quelques centimètres d’une eau défilant à 50 km/h sous ses pieds.
La liste exhaustive des pépins techniques subis par le Maxi Edmond de Rothschild est longue comme un jour sans vent. « Nous aurons quatre mois de chantier », révèle Sébastien Sainson, directeur du bureau d’études du Gitana Team. Ces avaries, Charles Caudrelier les a pratiquement toutes solutionnées à bord, sans jamais se départir d’une peur constante, celle de casser à nouveau. Son escale stratégique de trois jours aux Açores, pour éviter des conditions météorologiques impraticables dans le golfe de Gascogne du fait du passage de la tempête Louis, n’a pas été vécue comme une parenthèse confortable. Au contraire, l’homme est resté dans ses vêtements, connecté à son bateau, sous tension, impatient de repartir et de ramener enfin le maxi-trimaran aux cinq flèches à bon port.
Au bout du compte, le marin du Gitana Team a été le premier à prouver qu’une folle ronde autour du globe en bateau volant était désormais possible. À condition d’être sacrément armé, techniquement, physiquement, mentalement, et d’être parfaitement accompagné par une équipe d’hommes et de femmes tournés vers un même objectif.
Avec cette nouvelle victoire, le Maxi Edmond de Rothschild entre un peu plus dans la légende et a encore de belles heures devant lui. Au programme, un Trophée Jules Verne pour l’hiver 2024-2025. Charles Caudrelier sera naturellement à nouveau aux commandes, en équipage cette fois.
Parallèlement, le skipper participe au développement du nouveau Maxi Edmond de Rothschild, Gitana 18. Sa mise à l’eau est prévue dans un an et demi, en septembre 2025. Ce nouveau voilier perpétue la grande saga des Gitana et représente un nouveau challenge pour l’écurie fondée par Ariane et Benjamin de Rothschild.
En attendant, Charles Caudrelier et son équipe relâchent la pression en profitant d’une pause de quelques semaines loin du bureau. « Le rêve, maintenant, c’est d’être tous les soirs à la maison » confiait le marin quelques heures après son arrivée à Brest. La suite de son programme s’annonce aussi prenante que passionnante.
Source : Gitana SA