Charles Caudrelier a choisi de se mettre à l’abri aux Açores, sous le vent de l’île de Faial, à Horta, en escale technique. « Une grosse dépression barre la route pour rejoindre Brest. 40 nœuds de vent établis, des rafales au-delà des 50, et une mer de 8 à 9 mètres… Nous avons patienté et espéré des améliorations mais ce n’est pas le cas. Il est hors de question de prendre le moindre risque et d’autant plus en considérant l’avance que nous avons sur nos concurrents », raconte Benjamin Schwartz, l’un des routeurs du Gitana Team.
Crédit : GITANA S.A
Face à cette situation, qui impose une attente d’au moins 24 heures, et compte tenu de sa position à proximité immédiate des Açores, Charles Caudrelier a finalement fait le choix d’imaginer une escale technique. Si l’option de patienter au large, comme dans le Pacifique, a longtemps eu la préférence du skipper pour qui ne pas s’arrêter lors de ce tour du monde en solitaire constituait un challenge supplémentaire, le trafic maritime de la zone tout comme la météo attendue, et notamment la mer forte dans la zone d’attente possible, ont fini par l’en dissuader.
Le leader de l’Arkea Ultim Challenge a été rejoint dans la matinée par quelques membres de son équipe technique pour l’aider lors de cette escale, qu’il souhaite la plus courte possible.
La cellule de routage du Maxi Edmond de Rothschild est déjà à pied d’œuvre pour imaginer la suite et permettre à Charles Caudrelier de rallier Brest dans les meilleurs délais. Dès demain, le 22 février, une fois les 24 heures règlementaires d’escale technique passées, le géant aux cinq flèches devrait reprendre la mer. Les derniers milles de course s’annoncent très musclés et le skipper du Gitana Team ne cachait pas qu’il aurait espéré un scénario plus calme pour regagner « sa Bretagne ». Mais au bout, c’est un grand rêve qu’il vise !
Source : Gitana SA