À l’avant de l'Arkéa Ultim Challenge, Charles Caudrelier caracole. Le skipper du Maxi Edmond de Rothschild a enchaîné quatre empannages au cours des 36 dernières heures, pour profiter à plein de la dépression qui le pousse depuis plusieurs jours. 1430 milles derrière, Thomas Coville exploite encore le vent de la dépression qu’il a cueillie – ou qui l’a cueilli - à l’entrée dans l’océan Indien. L’objectif du skipper de Sodebo Ultim 3 reste de sauter dans le système météo suivant, qui lui permettra de prendre le vent de l’autre bord et de redescendre en latitude.
Demain après-midi, le Maxi Banque Populaire XI et Actual Ultim 3 franchiront le cap de Bonne-Espérance et entreront, une fois paré le cap des Aiguilles, dans l’océan Indien. Séparés d’une centaine de milles l’un de l’autre, les deux compagnons de route comptent un millier de milles de retard sur Thomas Coville. Plus loin, et plus haut, Éric Péron colle autant que possible à la ligne orthodromique, afin de minimiser le nombre de milles à parcourir en attendant de toucher des vents soutenus. Le compromis entre le choix du cap ou de la vitesse oscille parfois radicalement en faveur du cap. C’est ce que vivent ADAGIO et son skipper actuellement, à 4150 milles de Charles Caudrelier.
Source : Rivacom