Demi-tour pour For The Planet, Sam Goodchild effectue "une pénalité automatique d'au moins une heure et demie"

On se souvient comment, dès la première soirée de course, au large de Cherbourg, le duo Sam Goodchild - Antoine Koch s’était un moment arrêté, le temps d’une brève intervention sur la grand voile de leur IMOCA, pour repartir de plus belle et se réinstaller dès l’entrée en Atlantique dans le top 5 du classement. Il a, en début de nuit dernière, renouvelé l’exercice, en faisant cette fois carrément demi-tour, le temps de réparer une pénalité automatiquement infligée à tout concurrent constatant la rupture du plomb qui scelle l’arbre du moteur. 

Crédit : R Christol


Durant 1 heure 30, Sam et Antoine ont ainsi tourné le dos à la course, profitant intelligemment de cette lente traversée de dorsale, quand les performances de leurs adversaire directs étaient au point mort. Ils ont ainsi pu relancer rapidement leur machine, pénalité réparée, et se réinstaller dans cette même 5ème place, en capacité de lorgner avec avidité du côté des deux duos mixtes sous leur vent, ceux de Teamwork.net et Initiatives coeur. FOR THE PLANET devait en terminer ce matin avec la traversée de la dorsale et accélérer au portant dans un flux de Nord Ouest. La tête de course semble pour l’heure résister à l’appel de cette option Ouest possible vers les Açores et c’est plutôt en direction du Sud, de Madère, et à terme des Canaries, que les IMOCAs cherchent les alizés et leurs promesses de glissade vers les Antilles.

Sam Goodchild : "Nous avons eu un petit problème un peu plus tôt, alors que nous chargions les batteries, le moteur semble avoir embrayé sur la crête d'une vague. Cela signifiait que le "fanion" avait tourné et donc brisé le joint de l'embrayage. Nous l'avons arrêté immédiatement, mais lorsque vous faites cela, vous obtenez une pénalité automatique d'au moins une heure et demie ; nous nous sommes donc arrêtés pendant cette durée et nous sommes repartis par la suite. C'est fait, nous sommes heureux et nous attendons la suite avec impatience…"

Source : For The Planet