Un peu plus de 2 mois après sa mise à l’eau, l’Ocean Fifty Primonial s’apprête à prendre part, ce dimanche 29 octobre, à sa première course, la Transat Jacques Vabre Normandie – Le Havre. Dernier vainqueur de la transatlantique en duo, Sébastien Rogues remet son titre en jeu aux côtés de Jean-Baptiste Gellée, boat-captain et directeur technique de l’Ocean Fifty Primonial.
Après une semaine passée dans le bassin Paul Vatine, Primonial et son duo de skippers s’apprêtent à prendre le large pour près de 15 jours de course. « Après 10 jours de village, il faut se remettre dans la peau du marin, autant mentalement que physiquement, explique Sébastien Rogues. Un départ de Transat n’est jamais anodin, encore plus quand on sait que nous allons avoir des conditions musclées, qui plus est sur des trimarans. Le jour du départ, nous essayons de rentrer vite dans une bulle autour de la compétition et de la performance. Revenir aux fondamentaux et ne penser à rien d’autre que de faire avancer le bateau le mieux possible, avec la meilleure stratégie de course pendant les 15 prochains jours ».
Quinze jours qu’il va partager avec Jean-Baptiste Gellée, qui prendra part à sa première transatlantique, en course. « Je commence à enlever ma casquette de boat-captain et laisse peu à peu la main aux techniciens pour rentrer dans mon rôle de co-skipper, confie-t-il. Ce n’est d’ailleurs pas un exercice évident au début mais j’ai une totale confiance en le reste de l’équipe. J’aborde ce dimanche 29 octobre sereinement, d’autant plus avec le départ fractionné. Je pense qu’on avance dans la bonne direction pour notre sport. Les lignes de départ sont souvent assez denses avec toutes les classes alignées, cela enlève donc une partie de stress et de risque d’accident. »
Si cette 16e édition de la Transat Jacques Vabre Normandie – Le Havre est déjà historique pour le nombre de bateaux au départ, elle l’est tout autant du côté sportif. « Nous ne partons pas du tout pour une promenade de santé. Il y a 5800 milles, c’est une Transat très longue, commente Sébastien. Quand les Ocean Fifty passeront Fernando de Noronha, au large du Brésil, il restera 2000 milles avant d’arriver en Martinique et ce ne seront vraiment pas les plus simples. Nous serons toujours dans les alizés mais en vent arrière donc il va probablement falloir faire beaucoup d’empannages. C’est un parcours compliqué, surement le plus difficile depuis la création de la course avec notamment beaucoup de routes qui se ferment. Pour créer des écarts il va donc falloir être beaucoup plus fins dans ses stratégies ». La construction de la stratégie passe aussi par la bonne gestion de son équipage.
« Les premières 24h à bord sont toujours assez fortes en émotions. Chacun s’adapte comme il peut. La force de notre équipage est que nous sommes amis. Jean-Baptiste et moi en avons d’ailleurs parlé il y a quelques jours et nous nous sommes promis de tout se dire afin que cela n’entache en rien la performance et notre amitié. Nous sommes là pour gagner, mais on gagne avant tout avec deux hommes à bord et cela il ne faut pas l’oublier. »
Rendez-vous dimanche 29 octobre à 13h17 pour le départ de la 16e édition de la Transat Jacques Vabre Normandie – Le Havre !
Si cette 16e édition de la Transat Jacques Vabre Normandie – Le Havre est déjà historique pour le nombre de bateaux au départ, elle l’est tout autant du côté sportif. « Nous ne partons pas du tout pour une promenade de santé. Il y a 5800 milles, c’est une Transat très longue, commente Sébastien. Quand les Ocean Fifty passeront Fernando de Noronha, au large du Brésil, il restera 2000 milles avant d’arriver en Martinique et ce ne seront vraiment pas les plus simples. Nous serons toujours dans les alizés mais en vent arrière donc il va probablement falloir faire beaucoup d’empannages. C’est un parcours compliqué, surement le plus difficile depuis la création de la course avec notamment beaucoup de routes qui se ferment. Pour créer des écarts il va donc falloir être beaucoup plus fins dans ses stratégies ». La construction de la stratégie passe aussi par la bonne gestion de son équipage.
« Les premières 24h à bord sont toujours assez fortes en émotions. Chacun s’adapte comme il peut. La force de notre équipage est que nous sommes amis. Jean-Baptiste et moi en avons d’ailleurs parlé il y a quelques jours et nous nous sommes promis de tout se dire afin que cela n’entache en rien la performance et notre amitié. Nous sommes là pour gagner, mais on gagne avant tout avec deux hommes à bord et cela il ne faut pas l’oublier. »
Rendez-vous dimanche 29 octobre à 13h17 pour le départ de la 16e édition de la Transat Jacques Vabre Normandie – Le Havre !
Source : 15Love