Finies les vacances ! C’est la rentrée pour les IMOCA et l’automne frappe à la porte de la Bretagne en cette mi-septembre. Ce sont donc des conditions musclées qui attendent les 35 monocoques inscrits à ce Défi Azimut – Lorient Agglomération 2023.
Performances et sécurité
Les skippers commencent à regarder de près le déroulé de la semaine, toute entière placée sous le signe de la brise. « Il va falloir sortir les casques ! s’exclamait ce matin Franck Cammas (Charal) de retour à Lorient après la première régate préliminaire de la Coupe de l’America disputée à Barcelone. Celui qui embarque sur Charal aux côtés de Jérémie Beyou se fait une raison : « On commence à être habitués. Tous les départs de course IMOCA en 2023 se sont fait dans des conditions musclées, on sait à quoi s’attendre ! »Une forme de routine que n’a pas encore Violette Dorange, qui participe à sa toute première course en IMOCA. Ce baptême du feu n’a pas l’air de l’effrayer plus que ça : « C’est notre première confrontation et on prévoit beaucoup de vent, c'est bien ! Parce qu'on va pouvoir tester le bateau et vibrer avec lui. Il faudra faire attention car il y a beaucoup de monde sur l’eau et protéger le bateau, ne pas l’abimer. »
Dernière répétition, les 48h00 du Défi Azimut - Lorient Agglomération sont aussi qualificatives pour la Transat Jacques Vabre, point d’orgue de la saison 2023 : « La direction de course réfléchit aux options pour s’adapter aux conditions météo qui s’annoncent engagées mais il faut rappeler que les IMOCA sont des bateaux conçus pour affronter plus de 50 nœuds dans les mers du sud » précise Hubert Lemonnier. A chacun donc d’arbitrer au mieux entre performances et sécurité…
Les runs reportés à dimanche
Compte tenu des conditions météos extrêmement difficiles, la direction de course vient d’annoncer un changement de programme. Les runs - prévus mercredi - sont en effet reportés à dimanche, à la place du Tour de l’île de Groix. « La météo ne permet pas de lancer des runs avec des invités à bord. La zone de course est exposée, avec un vent de 25 à 28 nœuds et des rafales à plus de 32 nœuds et une mer formée. Il y a en plus beaucoup d’entrées et de sorties de port qui peuvent générer des risques » explique Hubert Lemonnier, directeur de course.Source : M Honoré