Loïs Berrehar embarque avec Romain Attanasio sur la Transat Jacques Vabre, "Loïs coche toutes les cases"

Pour aborder la deuxième partie de la saison, qui comprendra notamment le Défi Azimut (du 19 au 24 septembre) et la course majeure de l’année, la Transat Jacques Vabre (départ le 29 octobre), Romain Attanasio a décidé de s’associer avec Loïs Berrehar. À 29 ans, il s’agit de l’un des jeunes skippers les plus prometteurs de sa génération : vainqueur de la Transat Paprec et favori pour la Solitaire du Figaro Paprec avec le programme Skipper Macif… Il « coche toutes les cases » s’enthousiasme Romain.

Crédit : Lloyd Images


Romain Attanasio poursuit sa montée en puissance. En juillet dernier, lors de la Rolex Fastnet Race, il a démontré qu’il fallait compter sur lui dans la bataille pour le ‘top 10’. À l’issue d’une course épique, entre Cowes (Angleterre) et Cherbourg en passant par le rocher du Fastnet, au large de l’Irlande, le skipper a en effet pris la 10e place, aux côtés de Gregory Gendron, après 2 jours et 9 heures en mer. Pour aborder les deux prochaines courses avec détermination, Romain peut donc compter sur son nouveau co-skipper, Loïs Berrehar.

Le marin de Fortinet–Best Western tenait aussi à ce que son co-skipper soit jeune afin de « lui donner l’opportunité de naviguer à bord de ces bateaux géniaux ». Les deux hommes se connaissent, eux qui se sont côtoyés au Pôle Finistère Course au large.

Rapidement dans le grand bain

Au-delà de l’expérience au large que les deux hommes vont partager, il y a l’idée aussi de prendre du plaisir. « Loïs est quelqu’un d’avenant, ça me plait de savoir qu’on peut aussi rigoler ensemble », explique Romain. « Humainement, je sais qu’on peut s’éclater », ajoute Loïs.

Les deux hommes vont multiplier les navigations ensemble dès que Loïs aura achevé la Solitaire du Figaro Paprec. Avec Romain, ils seront rapidement dans le grand bain puisqu’ils disputeront le Défi Azimut quelques jours plus tard. « Ce sera notre premier test », sourit Romain.

Avant d’aborder les deux courses de cette fin de saison, le skipper de Fortinet-Best Western ne cache pas son enthousiasme. « C’est agréable d’avoir confiance dans le bateau, de savoir qu’il est solide, fiabilisé et que l’on peut s’attacher à tout donner. Je crois que je connais mon bateau par cœur ». Même s’il a lieu dans plus d’un an, Romain a déjà hâte d’être au Vendée Globe. « Grâce à l’équipe et au travail fourni depuis trois ans, je suis déjà prêt et le bateau aussi. C’est une super sensation de savoir qu’on est à ce point dans les temps ».

Source : R Attanasio