Gaston Morvan remporte le Trophée Paprec de l'étape 2 de la Solitaire, Basile Bourgnon : "Ce vent assez faible nous obligera à être concentrés"

 

À 13h40, heure française, la flotte de la Solitaire s’est élancée à toute petite vitesse dans un zeste de vent de sud-ouest d’à peine 5 nœuds. Le jeu était délicat, mais Arthur Hubert (MonAtoutEnergie.fr), dans un timing parfait, a pris un départ « à l’anglaise » au portant. Le skipper malouin a remporté le Trophée Windchaser by Bollé. Gaston Morvan visiblement apprécie les petits parcours côtiers de mise en bouche. Premier à la bouée de dégagement, le skipper de Région Bretagne - CMB Performance remporte le Trophée Paprec, comme sur la première étape.


Crédit : A Courcoux


L'étape de tous les dangers

Les conditions météo légères attendues sur cette deuxième étape, dont le parcours a été raccourci, pourraient jouer avec les nerfs des skippers et créer bien des surprises. La concentration devra donc être de tous les instants pour les marins, qui s’attendent à une étape assez compliquée, à l’instar de Guillaume Pirouelle (Région Normandie). « On ne sait pas trop ce qui va se passer. Il va pouvoir y avoir des passages à niveau. Le vent va être très faible. Il va falloir faire avec ce que l’on aura et on verra si le parcours est encore raccourci ou pas. C’est l’étape d’un peu tous les dangers. J’espère être dans le bon coup dès le début pour partir un peu devant. Les conditions ne seront pas les plus simples car c’est un peu plus aléatoire. En dessous de 6 nœuds, il y a des risées qui tombent aléatoirement donc c’est un peu plus compliqué car on ne maîtrise pas tout. Il va falloir surtout garder son calme parce qu’on va avoir des surprises mais j’ai mes chances. On verra à l’arrivée à Roscoff », déclarait ce matin le skipper normand, qui occupe actuellement la 4e place au classement général provisoire de cette 54e édition de La Solitaire du Figaro Paprec.

"On ne va pas beaucoup dormir"

Il faudra également faire preuve de beaucoup de patience selon Basile Bourgnon (EDENRED), 7e au classement général provisoire. « On va se tirer un peu les cheveux la première nuit, notamment avec ce passage de vent très mou qui va durer quelques heures, cinq ou six peut-être. Ça va arriver la nuit, par conséquent, on ne va pas beaucoup dormir. Ensuite, on espère que le vent va rentrer pour faire un peu de route et pouvoir dormir un peu. Ce vent assez faible nous obligera à être concentrés sur notre trajectoire et notre météo, à bien manger et gérer son sommeil… On va essayer de bien faire même si ce ne sont pas les conditions dans lesquelles je suis le plus à l’aise ». Selon lui, cette deuxième étape a des airs de « seconde première étape puisque les compteurs sont mis presque à zéro pour tout le monde » au vu des faibles écarts au classement général provisoire.

Source : Com Over