Départ de la Mini Transat ce lundi à 13h30, "Au final, l’étape est quand même relativement courte" - ITWS

 

Ce dimanche à la mi-journée, la Direction de course de la 24e édition de La Boulangère Mini Transat a donc tranché. Le départ de la première étape, initialement prévu ce 24 septembre à 14 heures mais reporté en raison de très mauvaises conditions météo annoncées pour la journée de mercredi au large du cap Finisterre, sera donc donné ce lundi à 13h30.

Crédit : V Olivaud



Hugo Mahieu (1002 – EMB-I-PACK) : « Ça fait plaisir de prendre le départ demain. Vendredi soir, j’avais hâte de partir et samedi matin on a eu l’info du report. Ça a été le début de l’ascenseur émotionnel et puis finalement, après le brief, la Direction de course a annoncé l’hypothèse de partir lundi. J’ai continué de regarder la météo. Je n’avais pas de certitudes sur la décision de l’orga, mais il y avait un créneau de sécurité qui se dessinait effectivement. Je suis content de partir parce qu’on va enfin pouvoir attaquer cette première étape de la Mini Transat ! On n’a pas fait trop fort à la soirée d’hier, justement pour rester dans le truc, mais on a quand même goûté les rhums de la Guadeloupe. Là, il faut se remettre dedans. Le parcours a changé et ça va modifier toute la stratégie de la course. L’idée maintenant, c’est d’avoir le bateau prêt à partir. »

Damien Fleury (947 – Utopik Recherche Partenaires) : « Le report du départ a été une bonne décision. Elle va changer pas mal de choses parce qu’on va avoir un peu moins de vent. Au début, on va rester plus groupés les uns avec les autres car il y aura moins d’options. On sait que la Direction de course fait toujours de son mieux pour nous faire partir dans de bonnes conditions et on va faire avec ce qu’on a. J’ai vraiment envie de partir et d’attaquer car lors des moments d’attente, on tourne toujours un peu en rond. Mon bateau est prêt et ça fait trois semaines que je n’ai rien à faire dessus. J’ai envie de rentrer dans la course. Il y a un peu d’excitation mais pas trop de stress. Au final, l’étape est quand même relativement courte. On parle de 1 400 milles et si on a un pépin, on est assez proche des côtes. Le but c’est d’essayer de bien faire et surtout de faire une belle bataille avec les copains. »

Fréderic Bach (895 – Team Pokou) : « Ça y est, on peut se projeter et travailler la météo maintenant qu’on sait qu’on part ce lundi. Il faut se bouger dans les derniers préparatifs. Pour ma part, j’ai hâte d’y aller. Je n’ai pas encore bien regardé les derniers fichiers météo. Dans l’immédiat, c’est carénage, ravitaillement… La météo, on verra ça après le briefing de Christian Dumard à 17 heures. Je ne vis pas très différemment le départ de cette édition par rapport à celui de 2019. Je n’ai pas trop d’objectifs sur la première étape. J’ai juste envie de bien faire et d’arriver aux Canaries. Pour moi, la transat à proprement parler, c’est vraiment la deuxième étape. Le passage du cap Finisterre est toujours délicat alors il y a forcément un peu d’appréhension surtout que là, il y a un front qui est annoncé. J’espère que ça va aller. Dans tous les cas, j’ai hâte de rentrer dans le vif du sujet ! »

Miguel Angel Rondon Gonzalez (1006 – Kristina II) : « Je pense que c’est une bonne décision de nous faire partir demain. Bien sûr, on est très pressés mettre le cap au large. Je suis assez confiant sur la météo. J’ai vu que les prévisions étaient bonnes. On va devoir aller près de la côte espagnole, ce qui est rassurant. Il reste toujours le cap Finisterre qui est un endroit compliqué, mais je suis prêt et le bateau aussi. C’est ma troisième transatlantique en solitaire, alors j’ai une bonne idée de la manière dont ça va se passer. Je suis confiant. »

Edouard Blanchier (423 – La Maison des plus petits) : « On rentre enfin dans le vif du sujet après trois ans de préparation pour ce qui me concerne. J’ai hâte d’y aller ! Hier, on était un peu déçus que ça ne parte pas, mais en fait c’est bien. Je suis très content qu’on puisse aller naviguer surtout que ce sera un départ en douceur. Il y aura certainement moins de casse comme ça. On va partir tranquillement et puis ça va monter progressivement. On s’attend à des conditions quand même un peu musclées, on sait que ce n’est pas rigolo mais on sait aussi qu’on est capable de passer dedans. En tout cas, tant que la Direction de course nous dit que c’est OK, c’est que les bateaux ils tiennent et qu’on sait faire. Mon objectif sur cette première étape, c’est d’arriver au bout et c’est de réussir à prendre du plaisir avec les copains à côté. Je n’ai pas un bateau qui peut gagner mais il y a plein de bateaux comme le mien, d’ancienne génération. Je suis prêt de chez prêt. Je n’ai plus qu’à m’habiller, monter dans le bateau et partir ! »

Source : A Bargat