Basile Bourgnon, 1er sur la ligne en Baie de Morlaix, remporte l'étape 2 de la Solitaire, "j’ai eu une chance incroyable"

La deuxième étape de La Solitaire du Figaro Paprec entre Kinsale (Irlande) et la Baie de Morlaix (Finistère) a tenu toutes ses promesses. Au bout du suspens, Basile Bourgnon (Edenred) s’est présenté le premier sur la ligne d’arrivée à 17:59:44 ce jeudi. Il aura mis 4 jours 4 heures 19 minutes et 44 secondes pour boucler le parcours théorique de 570 milles de la deuxième étape de la 54e édition de La Solitaire du Figaro. En pratique, il a parcouru 639,32 milles à la vitesse moyenne de 6,37 nœuds. Corentin Horeau (Banque Populaire) et Loïs Berrehar (Skipper MACIF 2022) complètent le podium de l’étape (avant jury).

Crédit : A Courcoux


Encore 13e au pointage de 21h15 hier soir à 4,7 milles du leader, Basile Bourgnon (Edenred) a effectué une belle remontada au cours de la nuit dernière avant de s’emparer des commandes de la flotte ce matin. Rien n’était pourtant gagné pour le marin qui est loin d’avoir joué aux avant-postes pendant toute l’étape. « J’étais confiant sur le fait de revenir. J’ai tenté un coup dès le début, où je pensais faire la différence. Quand j’ai appris le classement du matin, on était déjà très loin, à une dizaine de milles je crois. En Figaro, c’est énorme. Et plus ça allait, plus on prenait de retard. A l’île de Man, j’avais plus de 20 milles de retard. Mais je regardais la météo, je savais qu’il y avait des coups à jouer, que ça allait ralentir par devant et qu’il faudrait être opportuniste par la suite. C’est ce que j’ai fait, et j’ai eu une chance incroyable sur un couloir de vent le long des côtes anglaises. J’ai traversé la flotte. Tout le monde était collé. Je suis arrivé avec mon spi et je me suis retrouvé avec Corentin devant. Après, ça a été du Match Racing comme on l’habitude de faire l’hiver ensemble. Là, c’était concret sur l’eau. On a assisté à un duel Edenred vs Banque Populaire. C’était chaud jusqu’à la fin. Il n’y avait pas de vent. A un moment, j’ai cru qu’il allait me passer ». 

Source : Com Over