« Une première grande victoire en Class40 qui fait plaisir » Alberto Bona et Pablo Santurde s'imposent à Horta

 

Peu avant 21h30 (heure de Paris) ce dimanche 2 juillet, Alberto Bona et Pablo Santurde del Arco (IBSA) ont remporté la première étape de la 9e édition de la Les Sables – Horta – Les Sables. Une course lors de laquelle les cartes ont régulièrement été redistribuées mais qu’ils ont parfaitement bien maîtrisée du début à la fin malgré un problème d’alternateur survenu peu avant le passage du cap Finisterre. Les deux hommes d’IBSA se sont imposés avec une avance de 1h37 sur leurs dauphins, battant, en prime, le record de la plus grande distance parcourue en 24 heures en Class40 (430,47 milles). Un carton plein pour le duo italo-espagnol qui marque des points mais espère naturellement confirmer lors du match retour. 

Crédit : V Olivaud


« De l’intérieur, c’était passionnant. C’était super intéressant de réfléchir à ce qui allait se passer. Ça nous a pris pas mal de temps et d’énergie de trouver la meilleure route. Les choix n’étaient pas évidents à faire », ont résumé Achille Nebout et Gildas Mahé (Amarris) à leur arrivée à Horta au terme de cinq jours de course. Cinq jours durant lesquels différents leaders se sont succédé aux commandes de la flotte, et les écarts se sont faits puis défaits. « Jusqu’au bout, la situation était loin d’être claire. C’était super stressant », ont témoigné Alberto Bona et Pablo Santurde del Arco (IBSA) qui sont toutefois parvenus à l’emporter avec une avance de 1h37 sur leurs dauphins. « On est contents car on a vraiment bien navigué », ont détaillé les deux navigateurs dont la trajectoire a largement été saluée par les spécialistes, notamment quand il a fallu se frayer un chemin au sud de l’anticyclone et négocier l’atterrissage sur l’archipel portugais.

Des écarts infimes

« Plus on avançait et moins on avait de vent. On a fait le choix de se recaler vers le sud afin de garder le maximum de pression. Ça a été une bonne option », ont expliqué les deux acolytes, récents vainqueurs de la ROCR Caribbean 600 et troisièmes du Défi Atlantique. « Les prévisions annonçaient de la molle complète à l’arrivée. Au final, on a eu plus d’air que prévu » Ces deux-là ont franchi la ligne à 21h24, peu avant l’effondrement du vent entre Pico et Faial. Un affaiblissement qui a, comme on pouvait s’y attendre, quelque peu chamboulé la hiérarchie dans les dernières longueurs. « On savait qu’il se passerait des choses à l’atterrissage sur Horta. A deux milles de l’arrivée, on a pensé que le vent allait tenir jusqu’au bout mais il s’est arrêté net », a raconté Xavier Macaire (Groupe SNEF) qui a alors vu la tension monter d’un cran avant, finalement, de s’emparer de la deuxième place avec, sur ses talons, Mikaël Mergui et Antoine Carpentier (Centrakor), Aurélien Ducroz et Vincent Riou (Crosscall) puis Achille Nebout et Gildas Mahé (Amarris), tous les trois arrivés dans la même minute. « Ça s’est vraiment joué à rien. Pour finir, c’est presque comme si on avait fait une étape pour rien car hormis IBSA qui a pris un petit avantage, derrière, on est presque tous à égalité. C’est dingo ! », ont commenté les tenants du titre. Jugez plutôt, derrière le vainqueur, huit duos sont arrivés en l’espace d’une heure. De quoi, d’ores et déjà, promettre du très beau match lors de l’étape retour dont le coup d’envoi est programmé le 8 juillet prochain !

Source : A Barguat