Peter Burlin s'impose à Chicago, Quentin Delapierre : "en termes de statistiques, on fait partie des meilleures équipes"

 

Peter Burling et son groupe s’imposent sur le lac Michigan à l’issue d’un final très atypique, disputé dans un vent extrêmement léger. Les Néo-Zélandais ont maîtrisé en finesse ces conditions difficiles et ont réussi à prendre l’ascendant sur leurs meilleurs ennemis de la Saison 3, les champions australiens de Tom Slingsby. Très en verve ce week-end, les Canadiens complètent le podium. De leur côté, les tricolores ont vécu des hauts et des bas. Quentin Delapierre et son team terminent sixièmes, un résultat qui n’a rien d’alarmant à l’entame de ce nouveau cycle. Les Français se sont fixé des objectifs ambitieux pour élever leur niveau de jeu cette année, avec encore quelques curseurs à régler.

Crédit : M Keruzoré

Les Frenchies sauvent les meubles

Quentin Delapierre, Maëlle Frascari, Kévin Peponnet et Matthieu Vandame étaient aux manettes ce samedi à bord du F50 tricolore. Aujourd’hui encore, ils ont alterné le bon et le moins bon. Une 9e place à cause d’un mauvais départ. Puis une belle course aux avant-postes (3e) ! Si la frustration était palpable hier dans le clan français, l’équipe a rapidement pris du recul pour se rappeler les objectifs à atteindre à moyen terme.

Avec leurs neuf concurrents, ils ont rendez-vous dans un peu plus d’un mois à Los Angeles (22 et 23 juillet) pour le deuxième des 12 Sail Grand Prix de cette nouvelle saison.

Quentin Delapierre, pilote du France SailGP Team : « On a fait des bonnes choses : la moitié de nos départs ne sont pas trop mal, mais deux sont aussi très mauvais. On va dire que notre grand prix de Chicago est un peu à cette image. Ce n’est que le premier de la saison. On a de grosses ambitions sur chaque secteur de la performance et forcément, il y a des points sur lesquels on doit beaucoup travailler. Comme c’est le début, on peut l’accepter. Je reste persuadé que dans quelque temps, nous allons passer un gros cran parce que tout le monde est focalisé là-dessus. Ce que l’on veut cette année, c’est arriver à voler aussi haut et aussi stable que les Australiens et les Néo-Zélandais. On veut aussi essayer d’avoir le même style de régulation au niveau de l’aile. Et continuer à faire les mêmes beaux départs que la saison dernière parce qu'en termes de statistiques, on fait partie des meilleures équipes. Mais il faut réussir à faire ces trois choses en même temps, et ce n’est évidemment pas simple. Mais nous avons les bonnes clefs et les bons outils pour passer un cran. »

ROLEX UNITED STATES SAIL GRAND PRIX | CHICAGO AT NAVY PIER
1 NOUVELLE-ZÉLANDE, Peter Burling, 10 pts
2 AUSTRALIE, Tom Slingsby, 9 pts
3 CANADA, Phil Robertson, 8 pts
4 DANEMARK, Nicolai Sehested, 7 pts
5 ESPAGNE, Diego Botin, 6 pts
6 FRANCE, Quentin Delapierre, (7-3-9-9-3) 5 pts
7 GRANDE-BRETAGNE, Ben Ainslie, 4 pts
8 SUISSE, Sébastien Schneiter, 3 pts
9 ÉTATS-UNIS, Jimmy Spithill, 2 pts
10 ALLEMAGNE, Erik Heil, 1 pt

Source : V Bouchet