La tension monte pour l'ensemble des équipages de The Ocean Race. Les navigateurs commencent à regarder la météo. Cap de Bonne Espérance, Cap Leeuwin et Cap Horn, cette Leg3, de près de 30 jours, pourrait bien remanier les cartes. Ce jeudi midi, à quatre jours du départ de la plus longue étape de The Ocean Race 2023, les skippers et navigants de la classe IMOCA ont répondu aux questions des journalistes depuis Cape Town. Kevin Escoffier, Paul Meilhat, Nicolas Lunven, Sebastien Simon, morceaux choisis.
Sébastien Simon : "je suis très heureux d'embarquer sur cette étape. On va donner le meilleur. On a un super bateau. J'ai le sentiment que The Ocean Race commence ici à Cape Town."
Benjamin Dutreux : "Le niveau en IMOCA est assez élevé et tout le monde pousse beaucoup les bateaux. Pour moi, habitué au solitaire, ce sera nouveau"
Kévin Escoffier : "Le Sud ? Je suis content d'y retourner. Lors de la Leg2, je suis passé à 25 milles de l'endroit où j'ai perdu PRB lors du Vendée Globe. Quand on est marin, qu'on choisit ce métier, aller dans les mers du Sud, c'est l'objectif ! Les deux étapes précédentes sont maintenant dernières nous. On est bien placé aujourd'hui, mais rien n'est encore fait. On repart de Cape Town comme si on partait d'Alicante."
Nicolas Lunven : "La limite des glaces est assez Nord. On ne devrait donc pas rencontrer d'iceberg. La veille visuelle n'est pas possible car le pont est toujours sous l'eau. mais on a OSCAR en tête de mât."
Paul Meilhat : "L'équipage n'est pas très différent du solitaire. On navigue beaucoup sous pilote automatique. Par contre, on règle les voiles en permanence. On est constamment dans une recherche de performance."
Sebastien Simon : "On partira avec du vent de Sud Est. On va aller vite très Sud pour aller ensuite à l'Est. C'est un parcours assez classique."
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