La Transat Paprec (ex Transat en Double - Concarneau - Saint-Barthélemy, et Transat AG2R La Mondiale), propose tous les deux ans à des duos de s’affronter sur l’Atlantique à bord des Figaro. L'édition 2023 signe l’arrivée de deux nouveautés majeures : pour la première fois depuis sa création, son format devient 100% mixte, une initiative portée notamment par l’équipe organisatrice et un nouveau Partenaire Titre : le groupe Paprec.
Une épreuve trentenaire, et un parcours qui perdure
La course fêtera ses 31 ans, mais le parcours ne prend pas une ride : 3900 milles de la Bretagne aux Antilles et plus précisément de Concarneau à Saint-Barthélemy via une porte de parcours aux Canaries. Sur ce parcours mythique donnant lieu à des options acharnées, la transatlantique à armes égales, courue à bord des Figaro Bénéteau 1 puis 2 et désormais sur la version 3 à foils de ce célèbre monotype, a vu s’illustrer de nombreux skippers comme Michel Desjoyeaux, Florence Arthaud, Jean le Cam, Karine Fauconnier,Thomas Ruyant, Armel le Cleac’h, Charlie Dalin et tant d’autres. Son parcours simple attire les meilleurs marins notamment du fait que tous les duos participent sur le même bateau : dans un engagement de tous les instants, ce sont les hommes et les femmes qui se battent pour faire la différence. Qui seront les prochains marins à succéder à ces cadors de la course au large…?
Transat en double ET mixte !
Sous l'impulsion de son Partenaire Titre Paprec, de son organisateur OC Sport Pen Duick, et du soutien de la FFVoile et de la classe Figaro Bénéteau, la Transat Paprec prend néanmoins un tournant en 2023 en devenant, le premier événement de course au large courue en équipage 100% mixte ! Cette compétition de premier plan, inscrite au Championnat de France Elite de Course au large, s'écrit désormais de concert avec les enjeux de la société d'aujourd'hui. L'obligation de composer des duos mixtes doit permettre de faciliter et d’accélérer l'accès à l'excellence dans la voile océanique de compétition pour les femmes.Cette première au large n’est pas pour déplaire aux marins et en particulier aux anciens vainqueurs de l’épreuve à l’instar d’une Karine Fauconnier pour qui “rien ne changera si on ne met pas en place ces aménagements [...] cela va permettre aux femmes de trouver plus facilement des embarquements”. Pour le premier vainqueur en 1992, Michel Desjoyeaux “C’est génial d’imposer la mixité sur une transat en course, cela permet de forcer un peu le destin”, un avis partagé par Paul Meilhat qui pense que “cette Transat Paprec va permettre de mettre en place une vraie filière de formation, d’emmener des femmes au Figaro et d’en former un certain nombre qui vont ensuite monter sur des séries et des bateaux plus gros”.
Avis de course
Inscriptions
Source : OC Sport