Du 13 au 17 juillet à Cherbourg-en-Cotentin, puis du 19 au 24 juillet à La Trinité-Sur-Mer, se disputera la 4ème édition de la DRHEAM-CUP / GRAND PRIX DE FRANCE DE COURSE AU LARGE. Plus d’une centaine de concurrents entre 6,50 et 32 mètres sont attendus. Confidences avec son créateur Jacques Civilise.
Epaulé par son « noyau dur » de 30 professionnels, mais également de 75 prestataires, Jacques Civilise ne compte plus ses heures en préparant la 4ème DRHEAM-CUP / GRAND PRIX DE FRANCE DE COURSE AU LARGE. Il consent ne penser qu’à cela depuis six ans, jours et nuits, samedis et dimanches. Il conserve l’enthousiasme d’un « junior », et avoue que c’est un vrai travail d’entreprise.
We have a « DRHEAM » CUP !
Cette épreuve de course au large entre 600 et 1 500 milles, est forcément baptisée DRHEAM-CUP, mais avec un H ! « DRHEAM est l’acronyme de Développement des Relations Humaines Et Applications Management. C’est un modèle de management que j’ai inventé il y a plus de vingt ans » précise Jacques Civilise.
L’organisation en amont de la DRHEAM-CUP / GRAND PRIX DE FRANCE DE COURSE AU LARGE s’en inspire naturellement. « Pour ce, il faut coordonner les aspects stratégiques et évènementiels avec les collectivités partenaires, sportifs en partenariat avec la Fédération et les clubs, portuaires avec les Capitaineries de départ et d’arrivée, règlementaires avec les Préfectures Maritimes et DDTM, financiers, juridiques, administratifs, logistiques, techniques, informatiques, numériques, et de sécurité, notamment avec les villes de départ et d’arrivée… sans parler pour ces dernières éditions des contraintes sanitaires. »
Aux côtés de Jacques, l’on retrouve un Team solide de 30 personnes disposant de toutes les compétences professionnelles nécessaires pour développer les activités précitées, avec notamment Hervé Gautier à la Direction de course et par exemple « une équipe renforcée, de 6 entités, pour l’orchestration des aspects de Communication et Relations Presse, allant du graphiste à l’attachée de presse, en passant par un community manager, une société de production vidéo, des photographes,... »
« Nous avons également effectué un travail minutieux pour faciliter la vie des coureurs en développant un logiciel d’inscriptions en ligne plutôt sophistiqué, performant et intuitif à en croire les retours de coureurs avisés », s’amuse Jacques, féru de technologie.
A guichets fermés ?
Il est encore trop tôt pour l’affirmer puisque les inscriptions, ouvertes au moment du Salon Nautic de Paris, en décembre, sont à M-2 mois de la date fatidique de clôture de ces inscriptions.Ils étaient 44 inscrits lors de la première édition en 2016, le double deux ans plus tard, et 104 en 2020 malgré la pandémie. Cette année, à part les 60 pieds Imoca disputant quelque temps avant la Vendée - Arctique - Les Sables d’Olonne, toutes les classes de bateaux ont coché les dates de la DRHEAM-CUP / GRAND PRIX DE FRANCE DE COURSE AU LARGE dans leurs agendas, à commencer par les candidats à la 12ème Route du Rhum Destination Guadeloupe, l’épreuve étant qualificative pour la transat. Il n’y aura pas forcément de places pour les retardataires, et ce pour des questions de logistique portuaire au départ et à l’arrivée.
Armel Le Cléac’h, skipper Banque Populaire, concurrent en Ultime : « C’est l’épreuve multi-classes qui manquait dans le paysage des courses françaises. Elle est un peu l’équivalent de la Rolex Fastnet Race ou de la Sydney-Hobart. Le format plaît, il y en a pour tous les goûts, c’est une très belle épreuve. »
Charlie Capelle, skipper de Acappela, concurrent en multi 2000 : « Le mélange entre Class40, Figaro, IRC, Multi50, Multi 2000 et autres permet à tous les propriétaires de bateaux de régater et de naviguer au sein d’une flotte magnifique. C’est ce qui fait tout le charme de cette course. »
Hervé Gautier, directeur de course : « C’est ma deuxième Drheam Cup à la tête de la course. J’aime beaucoup le format de cette épreuve. J’ai moi-même participé de nombreuses fois à des courses de ce type - Fastnet Race, Middle Sea Race, Bermuda Race, Carribean 600. C’est à la fois un sprint et une course de fond, et donc typiquement le genre d’épreuve sur laquelle de très bons amateurs réussissent souvent à tenir la dragée haute aux professionnels. Ce mélange entre têtes d’affiche de la course au large et régatiers plus occasionnels fait vraiment son sel. »
Pierre Leboucher, vainqueur en Figaro double avec Benoît Mariette en 2020 : « C’est non seulement une course idéale de préparation avant La Solitaire, car on traverse deux fois la Manche et l’on fait le tour de la Bretagne, mais il y a une atmosphère unique et festive. Rien qu’en monocoque, l’on régate face à tous types de bateaux, des minis, des IRC, des monos Rhum… Cela change de la monotypie pure et dure… »
Source : C Muller