En attente d’une ouverture météorologique, Sails of Change a décidé de reporter son stand-by jusqu’à la fin du mois de janvier : une quinzaine de jours supplémentaires bienvenus en raison d’une situation sur l’Atlantique peu favorable.
Crédit : Sails of Change
Il n’y avait pas d’ouvertures cet automne pour tenter de battre le record autour du monde à la voile établi en 2017 en 40 jours 23 heures et 30 minutes. Mais il peut encore y en avoir cet hiver ! L’Atlantique Nord n’est pas franchement coopératif ces derniers temps. Et si Sails of Change a bien failli s’élancer par deux fois avant le solstice d’hiver, la configuration s’est avérée finalement peu favorable pour établir un temps suffisamment court au passage du cap de Bonne-Espérance. Car c’est désormais la pointe Sud de l’Afrique qui est dans le collimateur : il ne suffit plus de franchir l’équateur en moins de cinq jours (ce que le trimaran géant a déjà fait plusieurs fois). Il faut au minimum avoir un temps à l’entrée de l’océan Indien qui approche, voire améliore, celui de tenant du titre !« À l’origine, nous avions prévu un stand-by jusqu’au 15 janvier, mais la situation météo n’a pas vraiment été favorable ces dernières semaines … Nous avons donc décidé de le repousser jusqu’à fin janvier, ce qui n’a rien d’exceptionnel puisque certaines tentatives et certains records sur le Trophée Jules Verne ont démarré après le réveillon, voire même après janvier ! Nous savions qu’il y a des années avec et des années sans : c’est difficile de dire si les modifications climatiques que nous constatons ont une influence, mais ce qui est sûr, c’est qu’il n’y a pas d’alizés établis parce que l’anticyclone des Açores n’est pas à sa place habituelle. Les dépressions se succèdent, parfois même à la latitude des Canaries … » précise Yann Guichard.
Source : Spindrift