En deux mois, Yves Le Blevec et Anthony Marchand ont cumulé les milles : entraînements, Rolex Fastnet Race, parcours en double, speed tests avec l’équipe de François Gabart… « On apprend tous les jours ! », sourit le skipper d’Actual Ultim 3. Et cet apprentissage va se poursuivre encore dans les jours à venir, notamment lors d’entraînements à Port La Forêt avec leurs camarades de classe et le Trophée Azimut demain au départ de Lorient pour 24 heures de course …
Crédit : Th Martinez
« Nous avons sensiblement gagné en aisance à bord. Et le niveau de performance du bateau est très élevé. » Lors de leur dernier entraînement, bord à bord avec l’Ultim SVR Lazartigue de François Gabart, le team Actual a en effet à nouveau flirté avec les 45 nœuds…
Yves Le Blevec : « Nous avons navigué avec les autres Ultims : la confrontation permet de visualiser immédiatement les domaines dans lesquels on peut progresser. Les séances d’entraînements avec SVR Lazartigue ont été hyper instructives. Même si leur temps de vol va être supérieur au nôtre, ils sont en phase de découverte du bateau avec les mises au point que cela génère à bord de ces engins hyper complexes. Aujourd’hui, dans les manœuvres nous sommes plus à l’aise et rapides. »
Le duo est validé
Un peu plus tôt, en août dernier, Yves et Anthony ont passé plusieurs jours en mer de façon à prendre leurs marques à deux et commencer à mettre en place leurs routines de large.Yves Le Blevec : « Le duo est hyper validé. Je n’avais d’ailleurs aucun doute là-dessus. Anthony apporte toute sa culture sportive à l’équipe : son expérience, son savoir-faire, son dynamisme, son analyse de performance. Cela complète parfaitement les autres compétences techniques du team. Nous avions besoin de cet apport, c’est très positif ! »
Nous sommes prêts !
A terre comme en mer, tout s’enchaîne comme prévu pour le Team Actual. Les dernières optimisations techniques, concernant les batteries du bord et un nouveau support d’éolienne, sont en cours de finition. Ensuite, l’Actual Ultim 3 sera en configuration course. « Les entraînements vont se poursuivre », précise Yves. « Mais, côté technique, nous ne ferons plus que consolider l’existant afin de faire monter le niveau de fiabilité du bateau, pour pouvoir l’exploiter au mieux, le plus longtemps possible sur la Transat. Il n’y a aucun contretemps dans le planning : nous sommes prêts ! »Source : Kaori