Rencontre avec Fabien Delahaye, co-skipper d’Isabelle Joschke sur la Transat Jacques Vabre avec l'IMOCA MACSF. "J'arrive avec des expériences variées sur d’autres bateaux. Je me suis spécialisé depuis plusieurs années dans l’analyse de la performance du bateau."
Que pensez-vous pouvoir apporter à Isabelle ?
" On va le découvrir au fur et à mesure. Avec Isa, on se connaît depuis des années, on s’est rencontrés quand on faisait du Figaro en même temps. Nous revenons tout juste de 24h de navigation ensemble, j’ai vu qu’elle connaît le bateau sur le bout des doigts, c’est un gros avantage. De mon côté, j’arrive avec des expériences variées sur d’autres bateaux. Je me suis spécialisé depuis plusieurs années dans l’analyse de la performance du bateau, pour créer le mode d’emploi du bateau et mieux comprendre comment le faire avancer plus vite. Nous allons mutualiser nos expériences pour être plus forts à deux. "
Comment voyez-vous Isabelle ?
" Isa, elle est toujours à fond, très travailleuse, elle ne lâche rien, c’est ce que j’apprécie beaucoup chez elle. Et c’est notamment pour cela que j’ai plaisir à naviguer avec elle. "
Comment te prépares-tu ?
"C’est une préparation globale. D’abord il y a une partie de navigation pour appréhender le support. Il y a aussi une préparation à terre pour anticiper au niveau technique et savoir réparer tout ce qui est à bord et qui nous est utile, que ce soit le moteur, du composite, la réparation de voiles. Il y a aussi toute une partie stratégie et météo, avec l’appréhension du parcours avec des météorologues.
La Fastnet sera notre première course en double avec Isa, ce sera une course d’échauffement qui va nous permettre de prendre nos marques à deux sur plusieurs jours. Puis ce sera la Jacques Vabre. Nous nous entraînons l’été mais le départ est en novembre et les conditions sont différentes, c’est un parcours varié où l’on passe par toutes les saisons donc il faut bien le préparer. "
Quelles sont vos ambitions pour la Transat Jacques Vabre ?
"Nous allons donner le meilleur de ce qu’on pourra faire. Nous avons de nombreux atouts, et il faudra bien les exploiter. Et aussi ne pas avoir de regrets. C’est toujours la question que je me pose à la fin d’une course, si j’ai fait c’est ce qu’on pouvait faire de mieux. "
Source : MACSF