31 des 33 skippers du Vendée Globe étaient aux Sables-d’Olonne, pour la cérémonie de clôture qui a vu Yannick Bestaven (Maître-CoQ) recevoir l’hommage au vainqueur. La 9e édition a trouvé son épilogue samedi 22 mai dans l’espace des Atlantes, aux Sables-d’Olonne. Ce point final n’a évidemment pas ressemblé à ce qu’il aurait pu être, contexte sanitaire oblige, mais la flotte n’a pas boudé son plaisir à se retrouver et à partager ses souvenirs encore tout chauds.
Crédit : JL Carli
Pour Yannick Bestaven (Maître-CoQ) cette journée a débuté avec la présentation de l’empreinte de ses mains sur une plaque sur le Remblai aux côtés d’Armel Le Cléac’h (2016-2017) à qui il succède au palmarès, de François Gabart (2012-2013), Michel Desjoyeaux (2000-2001, 2008-2009), Vincent Riou (2004-2005), Christophe Auguin (1996-1997), Alain Gautier (1992-1993) et Titouan Lamazou (1989-1990).
Par ailleurs, parce que les contraintes sanitaires ont privé le Vendée Globe d’une partie de sa dimension populaire, le Département de la Vendée, la Ville des Sables-d’Olonne, les partenaires et les skippers donnent rendez-vous au public le samedi 25 septembre pour célébrer les héros du Vendée Globe et faire, on l’espère, une belle fête populaire ! Le 10e Vendée Globe s’élancera le dimanche 10 novembre 2024 à 13h02.
"Ça a changé beaucoup de choses, terminer le Vendée Globe. Finir, c’est déjà une victoire. La deuxième était d’avoir un partenaire, qui m’a fait confiance ainsi qu’à mon équipe. Et, au fil de la course, les ambitions sont venues. Je ne me suis jamais dit que je tenais la victoire : il y avait tellement de rebondissements ! Il n’y a qu’une fois la ligne d’arrivée franchie que j’ai su que je la tenais. J’ai envie de retourner sur l’eau, mais sur le Vendée Globe ? Je ne sais pas encore, on verra." Yannick Bestaven (Maître CoQ IV)
"C’est le dernier événement de cette édition ! Ça fait quelque chose de revoir le chenal, le port, la ligne d’arrivée… Je n’avais passé que 20 jours en mer, j’ai découvert beaucoup de choses, on fait tout pour que ce soit une course, et le moins possible une aventure, mais il n’y a rien à faire : l’aventure vient se greffer dessus." Charlie Dalin (Apivia)
"C’est sûr que la notion de dépassement de soi est très forte en voile, entre l’eau et l’air. Quand on se retrouve quelques semaines plus tard, tout le monde a une belle histoire à raconter. Le Vendée Globe tire la compétition à la voile vers le haut." Louis Burton (Bureau Vallée 2)
"Je suis à la fois très frustrée de ne pas avoir terminé, et très fière. Être repartie, c’est une victoire pour moi. J’ai pu repartir grâce à mon équipe. Et j’ai relativisé, je courais pour sauver la vie d’enfants qui n’ont pas choisi d’être malades de vivre dans un pays où ils ne peuvent pas être soignés. J’ai mis le clignotant à gauche et j’ai fini mon tour du monde." Sam Davies (Initiatives-Cœur)
"Ce n’est pas facile de rebondir, mais j’ai déjà connu ça, il y a toujours une marge de progression et d’apprentissage. Il faut continuer à sourire et travailler. Ce qui m’est arrivé, comparé à Kevin Escoffier et Jean Le Cam, ça met les choses en perspective. J’étais heureux d’arriver à terre. La suite ? Ce n’est pas encore décidé. On a l’impression que le Vendée Globe croît et devient plus international, c’est beau de voir que le monde regarde ce joyau de la couronne française." Alex Thomson (HUGO BOSS)
31 des 33 skippers engagés sur le 9e Vendée Globe ont pu se déplacer. Seuls Boris Herrmann (Seaexplorer – Yacht Club de Monaco) et Alex Thomson (HUGO BOSS) n’ont pu se déplacer.