Morgan Lagravière rejoint Thomas Ruyant pour la saison 2021. Un simple coup de téléphone aura suffi : le marin a, comme une évidence, accepté de devenir co-skipper de l'Imoca LinkedOut sur la prochaine Transat Jacques Vabre. Il sera également équipier lors des courses en équipage de la saison, à commencer dès le 29 mai prochain par The Ocean Race Europe.
Crédit : P.Bouras/TR Racing
"Morgan sait aller vite"
« Depuis 10 ans que nous nous affrontons sur l’eau, nous n’avons jamais navigué ensemble » souligne Thomas Ruyant, ravi d’intégrer l’un des barreurs attitrés du maxi Gitana 17. « Morgan est un gars qui navigue tout le temps, et sur tous les supports ! Un « waterman ! Régulièrement, je le vois débouler sur son kitefoil. Il touche et excelle en tout, y compris aux commandes d’un avion. Nous n’avons jamais eu l’occasion de naviguer ensemble mais nous nous sommes tirés la bourre à de nombreuses reprises en Figaro et en Imoca. Quel que soit le support, Morgan sait aller vite. Un marin instinctif, talentueux et performant. »
The Ocean Race Europe
Ce tour de l’Europe au départ de Lorient et à l’arrivée à Gênes va permettre de pousser davantage encore le curseur de la performance. Pour ce faire, Thomas Ruyant a choisi de naviguer avec cinq marins. « Le facteur poids n’intervient pas en tête de nos préoccupations » explique-t’il. « En revanche, additionner les talents et les bras pour une épreuve au contact et très technique me semble fondamental. Nous naviguerons donc à cinq. La réactivité et la capacité d’enchainer rapidement les manoeuvres seront des critères décisifs en Méditerranée. »
Morgan Lagravière :
« J’étais persuadé que Thomas allait gagner le Vendée Globe ! Il a véritablement coché toutes les cases du succès, bonne gueule, sympa, authentique, marin dur au mal, polyvalent. Je suis particulièrement heureux qu’il m’ait appelé pour le seconder sur la Transat Jacques Vabre.
Longtemps adversaire sur l’eau, on s’est côtoyé à la marge et le feeling est là. J’ai des souvenirs précis de nos rivalités en Figaro dans les années 2011-2012, puis de nos confrontations très serrées en Imoca, lors de la Transat Jacques Vabre 2017 puis de nouveau en Figaro lors de la transat AG2R 2018.
Je vis une année singulière. J’avais prévu de partir dans le Pacifique naviguer en famille. Coronavirus et interruption de la tentative du Trophée Jules Verne avec Gitana ont chamboulé mes plans. Je rebondis parfaitement, avec ce succès en Figaro aux côtés de Xavier Macaire dans la Sardinha Cup, et ces perspectives avec Thomas à bord d’un super voilier Imoca. »
Source : TB Press