À l’heure d’aborder une nouvelle saison sur le circuit Imoca, Sébastien Simon fait le point sur le chantier d’hiver de son 60 pieds. Avec l’aide d’un expert, toute la coque a été sondée aux ultrasons afin de détecter des potentiels morceaux abîmés. Ces analyses ont montré que le bateau est très sain, même si la partie qui réceptionnait le foil tribord avait été très abîmée lors de l’impact avec un OFNI sur le Vendée Globe. Explications.
Crédit : Martin Viezzer / Team ARKEA PAPREC
"Avoir une pièce saine et solide"
« Nous avons rapidement décidé avec l’équipe de découper entièrement la zone abimée, de la reconstruire pour avoir une pièce saine et solide et de la greffer sur la coque », explique Sébastien Simon.
« Les matériaux composites comme le carbone nous permettent de faire ce genre d’opération qui serait impossible avec de l’acier par exemple.
Structurellement, cette pièce est complètement liée au bateau. Après une bonne couche de peinture, on n’y verra que du feu ! »
Foil réparé
Le foil tribord a été envoyé chez Persico, en Italie. Touché lors de l’impact avec l’OFNI mais structurellement sain, il a été réparé par le constructeur et est de retour à Port-La-Forêt. « Il recevra bientôt sa nouvelle peinture », ajoute Sébastien.
« Nous démarrerons la saison sur ARKEA PAPREC avec une paire de foils en très bon état. Nous pourrons alors voler à bord de notre Imoca et ressentir à nouveau ces sensations incroyables ! »
Rolex Fastnet Race, Défi Azimut et Transat Jacques Vabre
L’Imoca ARKEA PAPREC sera remis à l’eau dans le courant du mois de mai. « J’ai hâte de me confronter et de faire les courses avec mes camarades », confie Sébastien. « En août, nous serons au départ de la Rolex Fastnet Race, une course emblématique de la voile internationale. Septembre sera marqué par le Défi Azimut qui promet des photos et des vidéos incroyables lors des runs de vitesse ! J’adore ça, on fait le spectacle ! Ce sera la dernière course avant la Transat Jacques Vabre qui partira le 7 novembre pour une traversée de l’Atlantique jusqu’en Martinique. »
Source : M Fraleux