Dans quelques mois, les prétendants à la Mini Transat seront dans les starting-blocks pour leur grand saut dans l’Atlantique. Un exercice difficile auquel il faut bien se préparer. Or, après une saison tronquée, les coureurs ont besoin de courir : pour reprendre leurs marques, pour se qualifier, pour valider leur matériel et pour leurs partenaires aussi, bien sûr. La Plastimo Lorient Mini 6.50, qui ouvre la saison en Atlantique, est donc très attendue, voire essentielle.
Crédit : EAllaire
"Tout commence par le Mini"
« La Plastimo Lorient Mini 6.50 est essentielle pour la course au large, pour Lorient - La Base et son écosystème, pour la Classe Mini, ses coureurs et leurs partenaires », confirme Bernard Bocquet, président de Lorient Grand Large.« Pour la course au large : les temps sont durs, il est difficile de trouver des partenaires. Sans course, impossible d’embarquer des entreprises, et, lorsque les sponsors s’engagent c’est à condition qu’il y ait des épreuves, pour leur visibilité, pour fédérer.
Pour la Classe Mini et ses coureurs : tout commence par le Mini, c’est la base de la pyramide qui mène vers la Solitaire du Figaro, la Route du Rhum, le Vendée Globe…
Pour Lorient, qui a su accueillir un écosystème économique lié à la course au large unique au monde : chantiers navals, voileries, équipementiers, services… tous ont besoin des courses, elles sont leur vitrine et le moteur de leur secteur économique.
Nous avons bien conscience de la complexité de la situation générée par cette pandémie et nous l’abordons avec humilité. Nous nous engageons à mettre en place toutes les mesures nécessaires pour que cette course puisse être organisée dans des conditions sanitaires respectueuses de la sécurité de tous. Nous sommes absolument déterminés à tout mettre en œuvre pour relever ce défi et répondre ainsi aux attentes de tous : coureurs, partenaires, entreprises… »
"113 dossiers de demande de participation"
« Nous avons enregistré 113 dossiers de demande de participation ! Une fois encore, la Plastimo Lorient Mini 6.50 fait carton plein », sourit Mathilde de Corberon, cheffe de projet de l’épreuve.« A cause des annulations de l’an dernier, certains coureurs ont vraiment besoin de milles en course pour se qualifier pour la Mini Transat. Ils sont hyper motivés, ils s’entraînent, ils travaillent sur leurs bateaux. Ils n’ont qu’une hâte : se mettre en situation de course ! Et comme La Plastimo Lorient Mini 6.50 met l’accent sur la sécurité en mer, en ouverture de saison, ça rassure tout le monde.
Nous mettons tout en place pour créer un bel événement en tenant bien sûr compte des protocoles sanitaires. Nous sommes en lien avec la Préfecture et la Fédération Française de Voile afin de suivre l’évolution des règlementations.
Nous nous adapterons, il y a des solutions. Notre objectif premier est de créer un bel événement pour nos partenaires, qui nous ont renouvelé leur confiance, et pour que les coureurs puissent démarrer leur saison sereinement. »
Source : LGL
